La vallée des saints


les 7 sculptures de 2011




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KARANTEG

Sculpteur: Norbert Le Gall

Il naît au Ve siècle, dans l'île de Bretagne, petit-fils de Cuneda, chef de clan qui aurait fondé le Pays de Galles lorsque les Romains se sont retirés de la Bretagne insulaire, et fils de de Keredic ou Ceredig, roi du Ceredigion, un comté du Pays de Galles.

Il pérégrine au Pays de Galles, bâtit un monastère et se lie d'amitié avec saint Ténénan, avant de venir en Armorique. C'est dans ce monastère que saint Carantec a élevé saint Thenenan, comme il était d'usage à l'époque de mettre les enfants des familles nobles pour y être éduqués. Les droits et les devoirs qui liaient le maître et l'élève étaient voisins de ceux de l'adoption. Une grande affection liait saint Carantec et saint Thenenan. Saint Carantec a guéri saint Thenenan de sa lèpre, et saint Thenenan a délivré saint Carantec de ses cilices. Le séjour en Irlande de saint Carantec aurait été un succès malgré la présence des druides.

Puis saint Carantec est repassé par le Pays de Galles pour rejoindre ensuite la région actuelle du Somerset. Il y a rencontré le roi Arthur. Ce dernier lui a demandé de chasser un serpent, de taille colossale, car il n'arrivait pas à s'en débarrasser. Saint Carantec l'ayant vaincu, le roi Arthur lui a donné des terres pour fonder un monastère.

Puis saint Carantec a repris sa pérégrination en suivant une colombe qui avait pris un copeau de bois qui tombait de son bâton alors qu'il était en train de le tailler. La colombe s'est arrêtée dans un lieu où saint Carantec a fondé une église, Crantock, du nom de Carantoc, en Cornouailles britanniques où on l'y honore encore aujourd'hui.

Saint Carantec serait probablement venu en Armorique comme peut le laisser penser la toponymie : Ranngrannog près de Plouguerneau, un vitrail de la basilique du Folgoët atteste de l'ancienneté de son culte, Carantec près de Roscoff, lieu-dit Grannog à l'île de Batz. Il serait retourné dans son monastère en Irlande où il serait mort.

Texte issu de Wikipédia

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CLAIR

Sculpteur: David Puech

Il arriva dit-on de Rome, avec en sa possession un clou provenant de la croix qui supporta le martyre de Saint Pierre, pour lequel il fit bâtir un oratoire dédié à l'Apôtre, et qui serait à l'origine de Cathédrale de Nantes.

Il aurait pris une part importante dans l'évangélisation de la Haute-Bretagne, et la fondation de plusieurs paroisses entre Nantes et Vannes.

Il mourut à Kerbellec, village de la commune de Réguiny (Morbihan), et son tombeau (vidé depuis les invasions normandes à fin du IXe siècle) se situe dans une chapelle jouxtant l'église de Réguiny. Une fontaine votive se trouve également sur le territoire de cette commune bretonne.

Texte issu de Wikipédia

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HERVE

Sculpteur: Jacques Dumas

Hervé, né vers 520, est aveugle de naissance, il décède en 568.

Ermite aveugle et musicien, il œuvre pour l’éducation des enfants et l’accueil des pauvres sur le Menez-Bré. La légende raconte que le chien avec lequel Hervé se guidait fut mangé par un loup ; le saint contraignit alors le loup à le remplacer ; c’est pourquoi à Trédaniel Saint Hervé est représenté tenant un loup en laisse, et est invoqué surtout par les peuples voisins des forêts pour protéger leurs troupeaux, et en reçoit de la laine par reconnaissance. Une autre légende rapporte qu'un jour Hervé perdit une dent en éternuant et la ficha dans une fente de rocher. Une grande clarté en jaillit et frappa un jeune garçon qui faillit en mourir. Une autre légende rapporte qu'un loup dévora l'âne de son mentor avec lequel Hervé labourait, mais il s'agenouilla pour prier et sur son injonction le loup vint s'atteler lui-même à la charrette. Aussi est-il souvent représenté en compagnie d'un loup domestiqué. Sa réputation gagne toute la Bretagne où il restera jusqu'à sa mort très populaire.

Saint Hervé est le patron des bardes bretons. Il est invoqué pour les maladies des yeux, la guérison des peurs, des angoisses et de la dépression nerveuse, pour repousser les démons et protéger les chevaux. En Bretagne, saint Hervé a aussi la réputation de faire cesser les coassements des grenouilles.

Texte issu de Wikipédia


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KIREG

Sculpteur: Seenu Shanmugam

Saint Guirec aurait été l'un des 70 « meilleurs et plus vertueux religieux » (il aurait reçu l'habit de religieux dans le monastère de saint Tugdual au Pays de Galles) à avoir accompagné saint Tugdual dans sa traversée de la Manche lorsqu'il vint des îles Britanniques en Armorique. La légende dit qu'il aurait débarqué sur la plage de Saint-Guirec en Ploumanac'h. Il aurait vécu quelque temps au monastère de Tréguier près de saint Tugdual et ce dernier l'aurait envoyé, accompagné de quatorze religieux, fonder un nouveau monastère près de la ville de Kerfeunteun (actuellement Lanmeur). Saint Guirec aurait été bien accueilli par les habitants de Kerfeunteun (Lanmeur), mais « désireux de la retraite et solitude, ne voulut bastir dans la ville ni ès ses fauxbourgs, mais plus haut que le port (aujourd'huy le havre de Toullarriki) , à une lieue de la ville sur une longe de terre qui avançoit en la mer, à l'embouchure de la rivière de Menou, où est encore à présent l'église tréviale de Loc-Kirecq, autre fois nommé le monastère de Land-Guevroc ».

Saint Guirec se serait servi de débris d'habitations romaines qui se trouvaient là pour construire ce monastère et il serait resté six ans à sa tête, puis aurait fait élire un autre abbé à sa place pour se rendre dans la paroisse de Ploudaniel, « où il s'arresta en une petite vallée fort sombre, située au pied d'une époisse forest, lequel lieu fut depuis de son nom appelé Traoun-Guevroc, c'est-à-dire le "val de Guevroc", où il édifia premièrement une petite chapelle de rameaux d'arbres, et auprès une petite chambrette, et demeura en ce lieu deux ans entiers, vivant dans une admirable abstinence et solitude ». Il y aurait reçu la visite de saint Pol, lequel, après avoir dû insister vivement, aurait réussi à le faire venir près de lui en la ville d'Occismor (Saint-Pol-de-Léon), en faisant le grand vicaire de son diocèse.

Plusieurs miracles lui sont attribués de son vivant, dont la guérison d'une lingère devenue paralysée pour avoir travaillé un dimanche et qui fut, après repentance, guérie par saint Guevroc (saint Guirec) : « elle donna sa maison à saint Guevroc, qui la convertit en une chapelle, laquelle fut dédiée à Notre-Dame et nommée Nostre Dame de Creis-Ker (c'est-à-dire "du milieu de la ville"), laquelle fut rebastie plus magnifique par le duc Jean le Conquéreur ».

Alors qu'il visitait le diocèse de Léon, il tomba malade à Landerneau où il mourut vers 547. Son corps fut inhumé dans le monastère de Lockirecq (ou Land-Guevroc) qu'il avait fondé.

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tugdual

TUGDUAL

Sculpteur: Olivier Lévêque

Tugdual, serait né au Pays de Galles au début du VIe siècle et ses parents seraient Hoël Ier, qui se serait exilé pour fuir les armées de Clovis et sainte Pompée, ses frères et sœur étant Hoël II, saint Lunaire et sainte Sève. Il aurait étudié à Lan-Illtud-Fawr sous la direction de saint Ildut.

Il fut évêque de Tréguier et est considéré comme l'un des sept saints fondateurs de la Bretagne. La ville de Tréguier est une étape du pèlerinage médiéval des sept saints de Bretagne continentale appelé Tro Breizh (Tour de Bretagne).

Si son existence est attestée, comme son épiscopat, les récits de sa vie demeurent incertains et multiples. Sa vie est connue par de multiples traditions compilées entre le IXe siècle et le XIe siècle. Il serait alors le neveu de Riwal, premier prince de la Domnonnée, et aurait fait un séjour en Irlande durant sa jeunesse. Il arriverait en Bretagne en débarquant près du Conquet. Il fonde les monastères de Trébahu puis de Tréguier avant 550. Sa famille est écartée du pouvoir, certains assassinés, par Conomorrus qui a alors l'appui de Childebert. Il se réfugie à Angers auprès d'Aubin, il y prend contact avec Childebert qui renonce à soutenir Conomorre ce qui lui permet de restaurer son autorité sur l'abbaye de Tréguier et les paroisses environnantes et de devenir évêque de cette ville. Dans certains écrits, il irait à Rome où il serait Pape durant deux ans avant de revenir en Bretagne.

La tradition veut qu'il soit arrivé à Rome le jour même de la mort du pape Vigile, soit le 7 juin 555. Pendant qu'il priait à la basilique Saint-Pierre de Rome. Une colombe venant se poser sur son épaule pendant le conclave, on voulut le choisir pour pape; Une hymne trégorrois rapelle cet évènement : In Papam eligitur, nuta Deitatis, Tugdualus... (Est élu Pape, sur un signe de Dieu, Tugdual...).

Mais sa modestie et son humilité monastiques, quoi qu'il fût déjà évêque, lui firent renoncer à la charge papale. De là vient qu'il est souvent représenté avec la tiare papale sur la tête, et qu'il lui est donnée l'appellation de Pabu, terme vieux breton signifiant "Pape" (en breton moderne, Pab).

S. Tugdual revint bientôt à Tréguier, rappelé par les Trégorrois sollicitant sa bénédiction et dans la ville desquels son absence avait causé des querelles et des calamités. Il revint et y exerça son épiscopat en paix jusqu'à son extrême vieillesse, mourant le 30 novembre 553, 559 ou 564.

Lors des incursions Vikings, son corps serait transporté à Laval et à Château-Landon, mais sa tête serait à Chartres.

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thélo

THELO


Sculpteur: Bruno Pana

Théleau est né dans le pays de Galles. Son père s'appelle Ensic et sa mère s'appelle Guenhaff. Thélo vient au monde vers l'année 485 (dans la partie méridionale de la Grande-Bretagne, près de la ville de Monmouth). Comme la peste désolait son pays, il se réfugia auprès de saint Samson, à Dol. Il devient si proche de saint Samson que celui-ci lui confie la gestion de son monastère de Dol-de-Bretagne pendant ses absences fréquentes et prolongées. Il serait resté 7 ans en Bretagne.

De retour en Cambrie, il fonde le monastère de Llandeilo-Fawr dans le Dyfed et aurait occupé le siège épiscopal de Llandaf, succédant à saint Dubrice. Il est mort vers 560 dans son monastère de Llandeilo.

Certains voient dans l’association deux saints bretons semi-légendaires, saint Edern et saint Théleau, tous deux traditionnellement représentés comme chevauchant un cerf, un héritage de la religion celte qui tenait la bête en grande vénération. La chute annuelle des bois suivie de repousse passait aux yeux des anciens pour être symbole de mort et de résurrection. Le cerf, on le sait était associé au culte rendu du dieu Cernunnos.



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idy

IDY

Sculpteur: Patrice Le Guen


Saint Idy est supposé avoir terrassé un dragon qui est représenté par un démon sur la sculpture.


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