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BRIEUC
(ou Brioc)
Sculpteur: Fabrice Lentz
Brieuc serait né vers 409 de parents païens (dont le père s'appelait Cerpus et la mère Eldruda), dans le royaume breton de Ceredigion, dans ce qui n'est pas encore le Pays de Galle d'aujourd'hui.
Elève de saint Germain d'Auxerre, missionnaire en Bretagne insulaire il le suivit sur le continent. Prêtre en 447, il alla évangéliser la Bretagne armoricaine
continentale, débarqua à l'Aber-Wrac'h, et vint fonder un monastère
à Tréguier dont il aurait laissé la direction à son neveu
Saint Tugdual.
Puis il retraversa la Manche, et y fit de nombreuses conversions dans son pays d'origine.
À 70 ans, il revint en Bretagne armoricaine et fonda un autre monastère à l'embouchure du Gouët, sur un terrain que lui donna le comte de Liwil, son parent, qui devint la ville de Saint-Brieuc. Il est mort vers 502.
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CORENTIN
Sculpteur: Seenu Shanmugam
D’après Albert le Grand, saint Corentin serait né en Cornouaille armoricaine. Il devint ermite à Plomodiern, au pied du Ménez-Hom, où sa grande piété faisait déjà des miracles.
Sa légende lui attribue, près de son ermitage, un poisson miraculeux
qui se présentait chaque jour dans une fontaine et dont il coupait
quotidiennement, pour se nourrir (agrémentant à son menu le pain dur
qu'il mendiait et les herbes et racines sauvages), un fin morceau qui
repoussait.
Corentin aurait nourri le roi Gradlon
et sa cour d’un morceau de ce poisson un jour où, s’étant égarés lors
d’une chasse, ils étaient arrivés affamés à son ermitage.
Le
jour où le roi Gradlon décida de fonder le diocèse de Quimper, il
appela Corentin pour qu’il en devienne le premier évêque. Il l’envoya à
Tours se faire consacrer évêque par le futur saint Martin.
Gradlon lui aurait accordé un palais à Quimper à l’emplacement de l’actuelle cathédrale de la ville.
Saint Guénolé, fondateur de l’abbaye de Landévennec et saint Tudy, auraient été ses contemporains et ses disciples.
Après sa mort, il aurait été enterré devant le maître-autel de la
cathédrale de Quimper. Une abbaye royale lui a été dédiée, en 1201, par
le roi Philippe Auguste, près de Mantes, l'Abbaye Saint-Corentin.
Texte issu de Wikipédia
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MALO
(ou Maclou)
Sculpteur: Patrice Le Guen
Maclou (mort v. 620 ?), serait originaire du Gwent, au Pays de Galles. Disciple de saint Brendan à Llancarfan, il aurait accompagné son maître dans ses voyages en quête du Paradis terrestre.
Appelé
par Dieu à traverser la Manche pour s’exiler, il aborda sur l’île de
Cézembre après sept années de navigation. Après une expérience de
syncellisme (vieérémitique) partagée avec saint Aaron à l’emplacement de Saint-Malo, en face de la cité d'Aleth (aujourd'hui st Servan),
Malo fut promu à la tête de l’évêché de la ville.
Il organisa l’encadrement des populations autochtones par ses
disciples et intervint miraculeusement dans le secteur de Corseul,
ancien chef-lieu de la cité antique des Coriosolites. Cependant, des
conflits fonciers le contraignirent à se réfugier auprès de l’évêque
Léonce de Saintes. Rappelé à Aleth pour lever l’excommunication qu’il
avait fulminé contre ses ouailles, il se retira ensuite à nouveau en
Saintonge où il décède pieusement. Ses reliques ont été rapatriées
ultérieurement en Bretagne au prix de deux opérations successives
commanditées par le clergé d’Aleth.
La diffusion du culte de ce saint au cours du Moyen Âge est la conséquence de la dispersion de ses reliques au Xe siècle,
à la suite des invasions normandes (Paris, Montreuil, Bruges, Gembloux,
Rouen, Pontoise, Conflans-Sainte-Honorine où l'église principale de la
fin du XIe siècle lui est dédiée, etc.). Lors de la querelle métropolitaine qui opposa, du Xe au XIIe siècles,
Tours et Dol-de-Bretagne, Malo a été porté au nombre des « sept
saints » fondateurs de la Bretagne. Il faut attendre 1144-1146
pour que l’évêque Jean de Châtillon (dit Jean de la Grille) transfère
son siège cathédral d'Aleth à l’île de Saint-Malo.
Texte issu de Wikipédia
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PAOL
(ou Paul)
Sculpteur: David Puech
Paul, surnommé Aurélien, nait en 490 à Pen Ohen (tête de bœuf), aujourd'hui Boverton, dans la province de Glamorgan du Dyved (Pays de Galles). Son père, Porphino, était un chevalier qui
destinait Pol au métier des armes. Face à l'obstination de l'enfant,
Porphino le met, à l'âge de neuf ans, en pension dans le monastère de
Saint-Hildut en l'île de Pyrus, aujourd'hui Caldey.
Il fit son éducation auprès d'Ildut, avec d'illustres condisciples tels
que Samson, Brieuc, Malo ou Gildas. Il fut très vite attiré par la
solitude.
Dès
l'âge de quinze ans, il obtient de son abbé de se faire ermite à Pen
Ohen. Devenu abbé d'un groupe de douze prêtres, il est ordonné prêtre à
son tour à l'âge de vingt deux ans, par l’évêque de Winchester,
d'après Albert le Grand. Il séjourne cinq ans dans l'abbaye de sa sœur
Sicofolla, à la cour du roi Mark pour y enseigner les évangiles. Après
avoir accompli sa mission il eut une vision divine demandant d'aller
prêcher en terre d'Armorique.
Il se prépara donc à rejoindre sur le continent son cousin Gwithur,
vraisemblablement pour introduire en Armorique la réforme de saint Germain, dont Hiltud était le disciple, contre le pélagianisme.
Le roi Mark consentit à le laisser partir, mais refusa de lui donner
une de ses cloches qui aurait permis à Pol de tenir les démons éloignés.
C'est
ainsi qu'en 517, il débarque, accompagné de douze prêtres et de douze
cousins ou parents, à Porz an Ejen en Ouessant (l'île d'Ossa à Heussa)
et s'établit quelque temps à Lampaul (ermitage de Pol). Il aboutit
ensuite vers l'île de Batz
ou il fut reçu par le comte Withur, un de ses cousins. Lors du diner un
énorme poisson fut servi dans le ventre duquel l'on avait retrouvé la
cloche que le roi Mark lui avait refusée (cette cloche nommée "Hir-glaz"
est aujourd'hui exposée à la cathédrale).
À la demande de son cousin, le comte Withur, Paul débarrasse l’île de Batz
d’un dragon avec l'aide de Nuz, gentilhomme de Cléder. Withur lui fait
alors don de son palais et de l'île de Batz où il fonda un monastère.
Le roi franc Childebert Ier (511-558) le fait ordonner évêque et le place à la tête de l’évêché de Léon à Castel-Paol (Saint-Pol-de-Léon).
À la suite de son retrait, vers l'an 553, sur l’île de Batz, trois
évêques lui succèdent de son vivant : Jaoua, Ternvael (ou Tiernomallus)
et Keveren (ou Cetomerinus).
Il meurt selon le chanoine Aubert, le 12 mars 594 à l'île de Batz.
Lors des invasions nordiques, ses reliques ont été transférées à
Fleury-sur-Loire en 954 (monastère de S. Florent), où elles ont été
détruites par les Huguenots au XVIe siècle (vers l'an 1567). Seul un ossement de son bras est conservé à Saint-Pol-de-Léon.
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SAMSOM
Sculpteur: Jacques Dumas
Il serait né dans la région du Glamorgan actuel (sud-ouest du pays de Galles).
Selon sa Vita,
Amon et Anna, ses parents, avaient longtemps attendu d'avoir un enfant.
Pour le consacrer à Dieu, ils l'envoyèrent au monastère de Llaniltud
Fawr, aujourd'hui Llantwit Major (près de Cardiff). Il y fut l'élève de
saint Ildut qui a aussi laissé son nom à Lanildut (au nord-ouest de Brest).
Selon des traditions plus tardives, Samson se serait fait remarquer par
sa capacité à commander aux oiseaux destructeurs de récolte. Il
convertit ses parents à la vie monastique
et accéda à la tête du monastère d'Ynys Bŷr’ (aujourd'hui 'abbaye de
Caldey') à la suite de la mort accidentelle de l’abbé Piron (Pyro).
Après un séjour en Irlande, il fut consacré évêque par saint Dubrice et émigra vers les Cornouailles où il s'installa à Golant, dans une caverne dont il avait chassé un serpent.
Il
franchit ensuite la Manche en direction de la Bretagne continentale où
il s’établit d'abord à Plougasnou dans un petit hameau qui porte encore
le nom de Saint-Samson et non loin duquel il fonda le monastère de
Lanmeur ; puis il s'établit à Dol (aujourd'hui Dol-de-Bretagne en
Ille-et-Vilaine). Il s’entremit alors dans une crise politique entre le
roi franc Childebert Ier (511-558) et le chef breton Judual
qu’il contribua à rétablir dans ses droits sur la Domnonée. La donation
par le Mérovingien du monastère de Pentale (Saint-Samson-de-la-Roque)
paracheva la mise en place par Samson, de part et d’autre de la Manche,
d’un réseau monastique contrôlé par sa famille.
L'évêché
de Dol avait comme — relative — particularité d'avoir un territoire
très restreint autour du siège épiscopal et d'avoir juridiction sur de
nombreuses enclaves réparties dans les autres diocèses bretons ainsi
qu'en Normandie dans le Marais Vernier dont quatre paroisses dépendirent de Dol jusqu'en 1791.
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PATERN
Sculpteur: Olivier Lévêque
Saint Patern (ou Paterne) de Vannes, est le premier évêque attesté du diocèse de Vannes au Ve siècle. Décédé entre 490 et 511, ce gallo-romain
est considéré comme étant un des sept saints fondateurs de la Bretagne.
Depuis le Moyen Âge, il est vénéré en la ville de Vannes, étape du
pèlerinage médiéval des sept saints de Bretagne appelé Tro Breizh (Tour de Bretagne). Selon le calendrier des saints bretons, il est fêté le 15 avril ou le 21 mai en souvenir de la translation de ses reliques. Ce saint breton est nommé Patern l’Ancien, pour le distinguer de Paterne d’Avranches, évêque d'Avranches. Ce saint est prié en cas de grandes sécheresses afin que les pluies reviennent.
L'histoire de ce saint fondateur de Bretagne est peu connue. C'est grâce à l'auteur de la Vita Paterni, que de nombreux points d'ombres s'éclaircissent. Patern ou Padern, fils de Petran et Guean, est un gallo-romain
qui aurait immigré de Grande-Bretagne, plus exactement du Pays de
Galles, au cours de la seconde vague de l'émigration bretonne en
Armorique. Avant cela il fonde plusieurs monastères au Pays de Galles
dont celui de Llanbadarn Fawr dans l'actuel comté de Ceredigion (Llan-Padern-Vaur - « Grande église de Patern »). Une autre légende veut que certains Rois d'Irlande furent convertis par Patern.
C'est à Jérusalem qu'il aurait, au cours d'un pèlerinage, reçu la consécration épiscopale. Son arrivée sur le siège de l'évêché de Vannes serait due au chevalier légendaire de la Table Ronde et premier souverain du Broërec, Caradoc. C'est au cours du concile de Vannes vers 465, que l'avènement de l'évêque est historiquement attesté.
Le
décès du saint en pays franc résulte d’une confusion avec saint Paterne
d’Avranches dont la Vie latine a été composée par Venance Fortunat (†
v. 600).
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