La vallée des saints

les 7 sculptures de 2012



riom
Menu

brigitte

BRIGITTE

Sculpteur: Jacques Dumas

Sainte Brigitte ou Berc’hed en breton, née au milieu du Ve siècle, a la particularité d’avoir créé son propre monastère de  » Kill Dara  » (l’église du Chêne en gaélique) qui a donné son nom à la ville irlandaise de Kildare. Elle fait partie de ces saints irlandais, adoptés en Armorique, dans la droite ligne des grandes migrations, qui du IVe au VIe siècle ont vu débarquer nombre de Gallois et Irlandais, passant de la grande à la petite Bretagne pour fuir les Saxons qui les pourchassaient dans les îles britanniques.

Protectrice de la fécondité et de l’allaitement

Vénérée dans de très nombreux lieux en Bretagne, elle est à la fois protectrice de la fécondité et de l’allaitement. Dans l’église de Berhet (22) elle est du reste représentée avec une vache à ses pieds et comme il y eut la multiplication des pains, Sainte-Brigitte symbolise à sa façon la multiplication du lait. Autant dire que les Bretons ont plus que jamais besoin de son secours à l’heure où les Chinois ont décidé de faire de Carhaix l’un de leurs grands centres mondiaux d’approvisionnement en lait de poudre. Sainte-Brigitte, trayez pour nous !

Texte issu de mabretagne.com

tremeur

TREMEUR

Sculpteur: David Puech

Il est appelé aussi Tréchinor, Trémel, Trémoré, Trémorel, Trimorel, Treveur, Triver, Tromeur et Trimoël, en breton Tremeur.

Baptisé Gildas, comme Gildas le Sage, par sa mère, on lui ajouta par la suite le surnom de Trech-meur (en breton trec'h » signifie "victoire", et meur, "grand") pour le distinguer de saint Gildas, et il fut confié par sa mère (ressuscitée par saint Gildas) au monastère de Rhuys pour y être élevé par saint Gildas.
Dom Lobineau écrit : « Sa vie angélique était accompagnée de miracles que Dieu accomplissait par son ministère » et ajoute : « Il fut tué par son père, qui l'ayant trouvé qui se promenait à la campagne, un dimanche après l'office, lui coupa la tête ». Cette décapitation aurait eu lieu un 8 septembre et il fut enterré à Sainte-Tréphine près de Laniscat (Côtes-d'Armor).

Son culte est répandu en Bretagne, principalement en Haute Cornouaille. Il est le patron de Camlez (Côtes-d'Armor) de Carhaix et de Kergloff (Finistère) ; une chapelle Saint-Trémeur lui est dédiée à Guerlesquin, à Plougastel-Daoulas, au Guilvinec et à Cléden-Cap-Sizun. Par contre la paroisse et commune de Trémeur dans les Côtes-d'Armor, semble être une simple homonymie.

Saint Trémeur était invoqué pour guérir les maux de tête !


Texte issu de Wikipédia

coupaia

KOUPAIA

Sculpteur: Patrice Le Guen


Sainte Pompée, reine d'Armorique (en latin pompae procession, en breton koupaia)

Fêtée le 26 Juillet
Au V° siècle, connue sous le nom de Pompée, Sainte Aspasie naquit du Roi Eusèbe d'Armorique et de Sainte Landouenne son épouse. Sa mère l'éleva dans la grâce de Dieu qui dressa un certain nombre d'épreuves dont elle se sortit avec ferveur.

Un jour son père Eusèbe sévit partialement contre ses sujets qui l’avaient contrarié. A cause de cette injustice, il subit une grave maladie, et sa fille les obsessions d'un démon. Saint Melaine les délivra tous deux de leurs envoûtements. En remerciement Sainte Aspasie proposa à son père la prise en charge d'un
monastère dont Comblessac était l'abbé.
Beaucoup plus tard, elle perdit ses parents et par là même son royaume. La succession fut attribuée à Budic dont le fils, Hoël 1er, monta sur le trône. La princesse se montra si près des sujets de son cousin que ce dernier l'épousa.

En 509, les Frisons, tribu germaine, attaquèrent l'Armorique.
Hoël le Grand, vaincu, dut s'enfuir dans les îles britanniques avec sa famille.
En 513, le monarque reconquit son royaume et vola au secours de son cousin le roi Arthur, outre Manche (Gildas le sage vers 550). De retour dans son royaume, la reine "l'ange consolateur" s'employa à réparer les dégâts faits par les frisons sur la population.

En 545 le bon roi mourut, son fils Hoël II lui succéda pour se couvrir de gloire à son tour.
Alors la sainte reine se retira dans le monastère de Langoat dirigé par son fils Saint Tugdual, non loin de Tréguier. D'ailleurs, elle y repose toujours et veille sur sa Bretagne.

Une église a été érigée autour de son gisant au XIV° siècle.
Si vous passez par là, n'oubliez pas l'église de Langoat, vous y verrez son cénotaphe.
Elle reste la fondatrice de la Bretagne armorique par sa descendance:
- Hoël II roi d'Armorique
- Saint Tugdual, évêque, l'un des sept saints fondateurs de la Bretagne actuelle (le Tro
Breiz)
- Sainte Sève
- Saint Lunaire

Texte issu de Nominis

milio

MILIO

Sculpteur: Norbert Le Gall

Aussi connu sous les noms de Meliau, Méliau, Miliau, Meliaw, Miliaw.

Né en 470, il est le petit-fils du mythique Alain Le Long (11e roi de Bretagne), fils de Budic et d'Anne/Elen de Bretagne, frère de Rivod, Derwela, Amwn (le Noir), Umbraphel et Iaun Reith et époux de la non moins légendaire reine Aurelia de Broërec (Aurélie de Vannes, fille du roi de Domnomée)  et père de Mélar.
Il serait le cousin éloigné d'Arthur Pendragon (roi Arthur) avec qui il aurait combattu plusieurs batailles contre les Saxons, par son père Budik I (qui était lui-même le cousin de Petr Penndrogn (Uther Pendragon)).
En l'an 531, alors qu'il est roi de Cornouailles, il est tué par son frère Rivod (Rivodius) qui veut régner
et ce dernier fit subir le même sort au fils de Miliau, Mélar.
Il est le saint éponyme de Ploumilliau (22), de Guimiliau (29) et de Pluméliau (56), et le saint patron de Plonévez-Porzay.
Il est représenté en roi, couronne sur la tête et épée à la main. Dans un retable de l'église de Guimiliau, la statue du saint est entourée de panneaux sculptés en bas relief racontant son martyre."


Texte issu de Nominis et Wikipédia



derrien

DERRIEN

Sculpteur: Goulven Jaouen et Inès Ferreira


Saint Derien (VIIe siècle) ou saint Derrien est un saint de l'Église catholique romaine, lié à saint Néventer ; tous deux furent au service du seigneur de La Roche-Maurice en Léon, qu’ils délivrèrent des tourments d’un dragon. Il fait partie des saints bretons plus ou moins mythiques.

Saint Derrien aurait été un compagnon de saint Néventer et les deux chevaliers, originaires de l'île de Bretagne (Grande-Bretagne actuelle), rentrant de Terre sainte, auraient repêché le comte Élorn après sa tentative de suicide dans le Dour Doun (ce fleuve côtier a pris par la suite le nom d'Élorn) et sauvé son fils Riok, alors âgé de 2 ans, des griffes d'un dragon. La légende prétend que Derrien usa de son étole pour amener le monstre, un dragon, sur la côte de la Manche à Pontusval, près de Plounéour-Trez où il le fit se noyer.

La Bretagne l'honore grandement, en particulier dans le Finistère où de nombreuses églises et de nombreux hameaux lui sont dédiés.

Il est le patron de tout enfant malade.

Texte issu de Wikipédia

efflam

EFFLAM

Sculpteur: Seenu Shanmugam




Efflam était le fils d'un roi irlandais.
Né en 448, marié très jeune à Enora, il fit vœu de chasteté. Un ange l'aida à résister à la tentation, et il s'enfuit en Bretagne, débarquant à Plestin les grèves, dans le Trégor, où il aurait vécu un temps en compagnie de saint Gestin.

D'après une autre tradition, il serait venu d'Irlande avec son épouse Enora. Ils ne consommèrent jamais leur union et se consacrèrent tous les deux à Dieu, dans un ermitage en forêt. Il mourut en 512.


On prête à saint Efflamm une vie merveilleuse. Il aurait aidé Arthur à se débarrasser du dragon contre lequel il luttait. Lorsqu'il rencontra en effet le roi Arthur, il poursuivait un dragon.
Efflamm fit jaillir une source à Saint-Efflam (en Plestin-les-Grèves) pour le désaltérer, puis pria devant l'antre du monstre, qui alla mourir en se précipitant dans la mer. Son épouse Enora le rejoignit dans un oratoire qu'il lui avait fait bâtir.


Texte issu de Wikipédia

conogan

CONOGAN

Sculpteur: Olivier Lévêque


Originaire d'Irlande, il s'en fut à l'abbaye de Landevennec dans le Finistère.
Il succéda à saint Corentin sur le siège épiscopal de Quimper. Sa vie, sans doute exemplaire, fut ornée de beaucoup de légendes.
"Débarquant du Pays de Galles, et faisant probablement partie du groupe des compagnons de saint Pol, Conogan établit son monastère non loin de Landerneau, sur les bords de l'Elorn, à Beuzit-Conogan. La tradition nous apprend qu'il se mit à l'école de saint Gwénolé, et c'est par Landévennec que son culte s'est propagé. Il vécut au temps de Childebert (dans la première moitié du VIe siècle)."


Texte issu de Nominis



Haut de page