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CADO
Sculpteur: Jacques Dumas
Il serait né en 522 dans le Glamorgan (ou Powys) au Pays de Galles, et
est mort assassiné dans sa cathédrale par les Barbares.
Moine gallois, il fonda de nombreux monastères, en particulier celui de
Llandcarvan dans la région de Cardiff, qui fut une pépinière de saints.
Il vint en Bretagne et vécut avec saint Gildas dans une île du golfe du
Morbihan. De retour dans son pays, il protégea ses compatriotes bretons
contre les envahisseurs saxons, ce qui lui valut d'être assassiné par
eux. Les Gallois vénèrent ce saint évêque comme un martyr. Il est aussi
très populaire en Bretagne où de nombreuses chapelles lui sont dédiées,
neuf dans le Finistère, sept dans les Côtes d'Armor et cinq dans le
Morbihan.
Il est aussi nommé Cadfan, Kadvaël ou Kadvoz. Un "pardon" le
célèbre le 21 septembre à Gouesnach dans le Finistère.
Saint Cado serait le neveu de Pétroc de Bodmin, honoré à
Lopérec (Finistère), et le fils de saint Gwynllyw
roi de Glywysing et de sainte Gladys.
Cado
refuse de prendre la tête de l'armée de son père, préférant combattre
pour Jésus-Christ. Il est le fondateur de l'abbaye de Llancarfan et
d'un monastère à Cambuslang en Écosse, puis il traverse la Manche pour
venir dans le pays de Vannes. Il voyagea en Palestine, rencontre le
pape pour ensuite devenir évêque de Bénévent en Italie où il serait
mort vers 570
Ce saint est connu au Pays de Galles pour avoir fondé l'abbaye
de Llancarfan (Lancarvan). Sous le nom de saint Cadoc,
il est un des saints gallois les plus importants, car c'est dans son
abbaye qu'ont été formés de nombreux saints celtiques dont saint Brandan et saint Malo.
Texte issu de Nominis et
Wikipédia
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CORNELY
Sculpteur: Goulven Jaouen
Dans le sud de la Bretagne, Saint Cornély
- Sant Korneli - est le plus connu des saints protecteurs du bétail.
Son nom est la forme bretonne de Corneille (en latin : Cornelius).
Cornély est d'ailleurs connu sous ce nom de Corneille à la
Chapelle-des-Marais, en Haute-Bretagne. En Cornwall, chez les Bretons
d'outre-Manche, il existe une paroisse nommée Saint-Cornelly.
Cornély fut pape de 251 à 253. L'empereur romain Trébonien
Galle le persécuta et il mourut en exil.
Selon
la légende que les enfants de Carnac aiment raconter, Cornély, pape à
Rome, était poursuivi par des soldats païens. Deux bœufs
l'accompagnaient qui portaient ses bagages. Un soir, il arriva devant
la mer. Les soldats le serraient de près, rangés en bataille. Il se
cacha dans l'oreille d'un bœuf et transforma ses ennemis en pierre.
Telle serait l'origine des alignements mégalithiques de Carnac.
Texte issu de Wikipédia
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CADUAN
Sculpteur: Seenu Shanmugam
Fracan, guerrier renommé et cousin d'un roi de Bretagne insulaire,
fuyant l'invasion saxonne, passa en Armorique vers l'an 465, emmenant
avec lui sa femme, Gwenn, et ses deux enfants, Guéthenoc et Jacut.
Débarqués dans la baie de Saint Brieuc, ils s'établirent dans un petit
village qui s'appella Ploufragan.
L'aîné, Guéthenoc, ayant succédé à son père, se lança dans la carrière
des armes; chef du clan, il eut à défendre ses possessions contre les
envahisseurs saxons, et devint célèbre pour son courage: il y gagna son
surnom de Caduan., qualificatif gallois qui signifie
« guerrier ». Son « métier » l'amena à lutter
contre des barbares saxons qui s'étaient installés sur la côte nord de
l'Armorique. Guéthenoc, malgré ses efforts et son courage,
succomba dans cette lutte, mais plutôt que de se soumettre, il décida
d'abandonner sa patrie.
Quittant l'Armorique, il passa au pays de Galles en compagnie de ses
compagnons (parmi lesquels Saint Pattern qui sera plus tard le saint
fondateur de Vannes).
Guéthenoc fonda un monastère dans l'île de Bardsey, près de la
Cornouaille. Son passage en Cambrie, laissa un souvenir marquant auprès
des populations et son courage et ses vertus furent célébrées dans de
nombreux récits bardiques. Il y gagna aussi - tout comme ses compagnons
- sa renommée et fut placé au nombre des saints du pays de Galles.
Caduan serait revenu en Armorique où il aurait rejoint son frère Jacut;
d'autres situent cette vie commune des deux frères avant le départ en
Cambrie: ce qui semble attesté est bien leur présence simultanée à
Landoac où ils créèrent un ermitage mais leur solitude fut vite
troublée par leur réputation de sainteté: les populations accouraient
pour recourir à leurs dons dans les difficultés morales ou physiques...
Si le nom de Caduan est bien évidemment célèbre à Brasparts, grâce à la
chapelle noble qui fut érigée en 1512 sur la paroisse, il l'est moins
en dehors où il a souvent conservé son ancien nom -Guéthenoc,
transformé en Guénoc, Vénec, Guézenec, Guénec, Cavan... Il est aussi le
patron de l'église de Poullan. Il est invoqué pour la guérison des
rhumatismes.
Texte issu du forum de
Braspart
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RION
Sculpteur: Kito
Rion ou Riowen fut un des premiers religieux de l'abbaye de Redon. Il
s'y sanctifia par une grande simplicité et par une admirable pureté de
vie. Ces belles qualités le rendaient agréable au ciel et à la terre.
On le comparait à un roi qui, par un gouvernement équitable, maintient
ses sujets dans une juste subordination. Son corps et son âme furent le
double empire qu'il sut ainsi toujours régler avec une sage vigilance.
Ses vertus le firent élever au sacerdoce. Chaque jour ses mains pures
offrirent l'agneau sans tache. Son humilité le faisait néanmoins
partager avec ses frères les travaux qui paraissaient les plus vils. Un
jour qu'il fanait avec quelques-uns d'entre eux, au-delà de la Vilaine,
se livrant avec ardeur à ce pénible exercice, et le sanctifiant par un
esprit de soumission au supérieur, il s'aperçut que le soleil
approchait du milieu de sa course, et il se hâta de passer la rivière,
tout occupé de la sublime fonction qu'il allait remplir en célébrant la
messe. On assure que Dieu, pour seconder sa ferveur, le fit marcher sur
les eaux. Ce récit doit moins frapper que l'action du ministre qui
semble quitter la terre, quand il s'agit de se disposer à monter à
l'autel.
Les faveurs signalées dont le ciel honorait Rion, furent pour lui de
nouveaux et puissants motifs de veiller sans cesse à se rendre de plus
en plus agréable au Seigneur.
Attaqué d'une fièvre qui fut la dernière épreuve de sa patience, il
passa de l'exil à 'éternelle patrie, le 14 Août, dans la deuxième
partie du neuvième siècle.
On l'honorait spécialement à Beauport, abbaye de Prémontrés, au diocèse
de Saint-Brieuc.
Texte issu de l'historial
du Grand Terrier
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EMILION
Sculpteur: David Puech
Saint Émilion ou Émilian (Emilianus) (décédé en 767) fut
intendant du comte de Vannes, moine
et ermite breton. Il est fêté le 16 novembre et est le Saint Patron des marchands et négociants en
vin.
Né à Vannes, capitale du Broërec en Bretagne, il fut intendant
d'un comte de Vannes dont le nom est
inconnu. Selon une légende,
il donnait du pain aux pauvres du pays de Vannes en cachette de son
maître.
Le comte voulut le prendre sur le fait. Il le surprit le
manteau rempli de pain pour amener aux pauvres, le comte lui demanda
d'ouvrir son manteau, et Émilion fit un miracle en transformant les
pains en morceaux de bois.
Il
devient moine à Saujon, près de Royan. Il fut contraint à la fuite en
raison de l'afflux de pèlerins à la suite de ses miracles. Il s’établit
dans une retraite solitaire à Combes, près de ce qui est devenu
Saint-Émilion, et meurt en 767.
Un monastère fut édifié après sa mort ainsi qu'une église
monolithe, au XIe/XIIe siècle, creusée
dans la falaise, qui devint l'église paroissiale, jusqu'à la Révolution.
À noter qu'une station de métro à Paris porte son nom (Cours
Saint Émilion) sur la Ligne 14.
Son culte s’enracine à la fois en Bretagne à Loguivy Plougras où une
belle église et un ruisseau portent son nom et, bien sûr, à
Saint-Emilion...
Texte issu de Wikipédia
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TUGEN
Sculpteur: Inès Ferreira
Il vivait au milieu du Ve siècle. Son père s'appelait Arastagn et était
seigneur en Cornouaille, au château de Kerraouré (région de Hanvec et
d'Irvillac). Saint Jaoua, recteur de Brasparts, fit choix de Saint
Tugen pour lui succéder. Nous ne savons que peu de choses sur ce saint
mais il est pourtant très populaire.
Il a une chapelle qui fut longtemps fréquentée pour des pèlerinages: 7
pardons dans l'année.
Il est le patron de Brasparts, il a laissé son nom à la paroisse de
Landujan, près de Becherel.
Il a sa statue à Bannalec, Landudal, Confort, Landerneau (calvaire),
Saint-Nic, Plogonnec, Cast, Landunvez, Kernilis, Argol, Saint-Eloi et
Guiscriff.
Il est représenté en moine, avec la crosse abbatiale, à ses pieds un
chien car il est invoqué pour la préservation ou la guérison de la
rage. A la statue, une longue clef pend au côté droit.
Jadis, les papes avaient coutume d'envoyer aux notables qu'ils
voulaient honorer, des clefs d'or qui se portaient suspendues au cou.
Elles étaient considérées comme des reliques.
Sa chapelle se trouve sur la paroisse de Primelin.
Le pardon annuel toujours existant est célébré le dimanche qui suit la
Saint Jean-Baptiste.
Texte issu de Nominis
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GWENN
Sculpteur: Patrice Le Guen
Sainte Gwenn ou Gwen ou Guen ou Gwendoline
est surnommée en breton Teir Bronn (« aux trois
seins ») parce qu'elle a enfanté au moins trois saints, les
jumeaux Guethenoc et Jacut, puis
saint Guénolé. Elle est l'épouse de saint Fragan, ils vivaient au Ve siècle.
Les époux et leurs deux premiers fils sont nés au Pays de
Galles, leur pays d'origine. Le troisième fils serait né peu de temps
après le débarquement de la famille en Bretagne
armoricaine, à l'embouchure de la rivière Brahec,
au fond de la baie de Saint-Brieuc.
Gwenn (Blanche), femme de saint Fragan
est la mère d'une sainte famille nombreuse. En plus de ses trois saints
fils déjà mentionnés, elle a également une fille, sainte Clervie.
La dévotion populaire a plaisamment interprété
l'exceptionnelle fécondité naturelle et spirituelle de sainte Gwenn
en affirmant que Dieu lui avait fait don d'une troisième mamelle. Il
s'ensuit une iconographie un peu naïve et on appelle depuis la sainte
« Santez Gwenn he teir vammen ».
La chapelle et le calvaire de Saint-Vennec, près de
Briec dans le Finistère, sont logiquement placés sous l'arbitre du
chiffre 3.
Gwenn est bien sûr invoquée pour la fécondité des
femmes.
Texte issu de Wikipédia
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LUNAIRE
Sculpteur: Olivier Lévêque
Vers 535-540, quittant le Glamorgan pour l’Armorique, comme
son frère Tugdual, il aurait navigué avec soixante-douze compagnons, et
aurait dû trancher de son épée le brouillard intense qui avait entraîné
l’égarement des trois hommes – « un à l’avant, un au milieu, un à
l’arrière » - chargés de conduire les embarcations. Cette présence
de l’épée dans le récit souligne le caractère princier de Lunaire, chef
temporel tout autant que chef spirituel. Les marins le prient pour
échapper aux risques engendrés par la brume.
Les récits le concernant le font débarquer avec sa communauté
à la Pointe du Décollé, non loin de l’estuaire de la Rance. Déçu par
l’aspect inhospitalier des terres broussailleuses qu’il découvre,
Lunaire se voit rassuré par le passage d’un oiseau tenant un épi de blé
dans son bec. En le suivant, le moine parvient jusqu’à un champ de
froment. Entreprenant le défrichage de la forêt et des taillis
environnants, les religieux sont miraculeusement aidés d’une part par
douze grands cerfs qui viennent tirer les charrues, d’autre part par un
grand vent qui éloigne vers la mer les monceaux de branchages qu’ils
avaient arrachés et dont ils ne savaient plus que faire.
L’ensemencement des terrains fut alors possible avec la récolte du
premier champ, permettant l’installation d’une population plus large
que la seule communauté religieuse.
Lunaire a fondé le monastère de Pontual, nom qui rappelle
celui de son frère Tugdual, au lieu qui se nomme désormais
Saint-Lunaire. Pontual pourrait désigner un lieu où Tugdual aurait fait
construire un pont sur la rivière Crévelin. Un pont apparaît sur les
armes de la commune de Saint-Lunaire. Il existe toujours un Bois de
Ponthual près de cette paroisse.
Lors de l’assassinat de son frère Hoël II, Lunaire aurait
choisi de demeurer dans sa communauté plutôt que d’accéder aux pouvoirs
temporel et militaire. Il mourut vers 560, ou 580, et fut inhumé dans
son abbaye. La vieille église de Saint-Lunaire contient son
« tombeau ». En fait les reliques qui étaient revenues de la
région parisienne ont disparu lors de la Révolution, et ce tombeau est
construit à partir d’un sarcophage gallo-romain
sur lequel a été déposée une dalle portant un gisant censé représenter
Lunaire. Le périple de ses reliques au Xe siècle
vers Paris et Beaumont-sur-Oise — où il y a eu un prieuré Saint-Lénor —
explique qu’il est encore honoré à Senlis.
Texte issu de Wikipédia
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RONAN
Sculpteur: Philippe Leost
Ronan naquit en Irlande au VIe siècle
de parents païens. Débarqué au pays de Léon, il vécut d'abord à
Saint-Renan. Un jour un ange lui apparut et lui ordonna pour sauver son
âme d'aller habiter en Cornouaille et il s'installa non loin du bourg
actuel de Locronan, qui a porté le nom de Saint-René-du-Bois. Il aurait
vécu un temps à Saint-René (francisation de Saint-Ronan), commune
actuelle d'Hillion, dans le département des Côtes-d'Armor, entre
Lamballe et Saint-Brieuc où il serait mort, mais sa dépouille aurait
été ramenée à Locronan (Finistère) où se trouve son tombeau.
Lorsqu'il vivait près de Locronan, il vit surgir un loup
tenant dans sa gueule un mouton et poursuivi par un homme pleurant de
douleur. Ronan le prit en pitié et pria Dieu de sauver le mouton.
Aussitôt le mouton se retrouva aux pieds de Ronan et du propriétaire.
Le propriétaire alla souvent voir Ronan ensuite pour qu'il lui parle de
Dieu. Mais sa femme, Kében, injuria Ronan et l'accusa d'avoir ensorcelé
sa famille. Elle lui demanda de ne plus les voir sans quoi elle le
châtierait. Elle ourdit un plan. Elle alla voir le roi Gradlon. Elle
accusa Ronan d'avoir tué sa fille et de se transformer en loup. Le roi
ordonna alors d'enfermer Ronan à Quimper. Puis on l'attacha à un arbre
et on lâcha sur lui deux chiens sauvages et affamés. Sans s'émouvoir,
Ronan fit un signe de croix sur son cœur. Aussitôt les chiens
s'enfuirent.
Voyant ce miracle, le roi demanda à Ronan ce qu'il voulait
étant donné que visiblement Dieu l'accompagnait. Il demanda la grâce
pour Kében, sa fille n'était pas morte mais elle l'avait enfermée dans
un coffre. On alla voir le coffre et on y trouva le cadavre de l'enfant
qui avait fini par succomber. Ronan la ressuscita. Le roi et ses gardes
se mirent à genoux et demandèrent pardon à Ronan. Ce dernier retourna
dans sa maison et vécut en ermite le reste de sa vie.
Après sa mort, pour savoir où l'enterrer, l'on mit donc son
cercueil sur une charrette tirée par deux bœufs, et on les laissa
aller. Sur le chemin la charrette rencontra Kében, qui lavait des
vêtements, elle en profita pour se moquer du saint. Alors la terre
s'ouvrit et aspira Kében dans les flammes et la fumée dans un lieu
désormais dénommé « la tombe de Kében ». Peu après les bœufs
arrivèrent à un endroit et ne voulurent plus en bouger, c'est là que
Ronan fut enterré.
Texte issu de Wikipédia
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