La vallée des saints

les 9 sculptures de 2013



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cado

CADO

Sculpteur: Jacques Dumas

Il serait né en 522 dans le Glamorgan (ou Powys) au Pays de Galles, et est mort assassiné dans sa cathédrale par les Barbares.

Moine gallois, il fonda de nombreux monastères, en particulier celui de Llandcarvan dans la région de Cardiff, qui fut une pépinière de saints. Il vint en Bretagne et vécut avec saint Gildas dans une île du golfe du Morbihan. De retour dans son pays, il protégea ses compatriotes bretons contre les envahisseurs saxons, ce qui lui valut d'être assassiné par eux. Les Gallois vénèrent ce saint évêque comme un martyr. Il est aussi très populaire en Bretagne où de nombreuses chapelles lui sont dédiées, neuf dans le Finistère, sept dans les Côtes d'Armor et cinq dans le Morbihan.
Il est aussi nommé Cadfan, Kadvaël ou Kadvoz. Un "pardon" le célèbre le 21 septembre à Gouesnach dans le Finistère.

Saint Cado serait le neveu de Pétroc de Bodmin, honoré à Lopérec (Finistère), et le fils de saint Gwynllyw roi de Glywysing et de sainte Gladys.

Cado refuse de prendre la tête de l'armée de son père, préférant combattre pour Jésus-Christ. Il est le fondateur de l'abbaye de Llancarfan et d'un monastère à Cambuslang en Écosse, puis il traverse la Manche pour venir dans le pays de Vannes. Il voyagea en Palestine, rencontre le pape pour ensuite devenir évêque de Bénévent en Italie où il serait mort vers 570

Ce saint est connu au Pays de Galles pour avoir fondé l'abbaye de Llancarfan (Lancarvan). Sous le nom de saint Cadoc, il est un des saints gallois les plus importants, car c'est dans son abbaye qu'ont été formés de nombreux saints celtiques dont saint Brandan et saint Malo.



Texte issu de Nominis et Wikipédia

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CORNELY

Sculpteur: Goulven Jaouen

Dans le sud de la Bretagne, Saint Cornély - Sant Korneli - est le plus connu des saints protecteurs du bétail. Son nom est la forme bretonne de Corneille (en latin : Cornelius). Cornély est d'ailleurs connu sous ce nom de Corneille à la Chapelle-des-Marais, en Haute-Bretagne. En Cornwall, chez les Bretons d'outre-Manche, il existe une paroisse nommée Saint-Cornelly.

Cornély fut pape de 251 à 253. L'empereur romain Trébonien Galle le persécuta et il mourut en exil.

Selon la légende que les enfants de Carnac aiment raconter, Cornély, pape à Rome, était poursuivi par des soldats païens. Deux bœufs l'accompagnaient qui portaient ses bagages. Un soir, il arriva devant la mer. Les soldats le serraient de près, rangés en bataille. Il se cacha dans l'oreille d'un bœuf et transforma ses ennemis en pierre. Telle serait l'origine des alignements mégalithiques de Carnac.



Texte issu de Wikipédia

caduan

CADUAN

Sculpteur: Seenu Shanmugam

Fracan, guerrier renommé et cousin d'un roi de Bretagne insulaire, fuyant l'invasion saxonne, passa en Armorique vers l'an 465, emmenant avec lui sa femme, Gwenn, et ses deux enfants, Guéthenoc et Jacut. Débarqués dans la baie de Saint Brieuc, ils s'établirent dans un petit village qui s'appella Ploufragan.

L'aîné, Guéthenoc, ayant succédé à son père, se lança dans la carrière des armes; chef du clan, il eut à défendre ses possessions contre les envahisseurs saxons, et devint célèbre pour son courage: il y gagna son surnom de Caduan., qualificatif gallois qui signifie « guerrier ». Son « métier » l'amena à lutter contre des barbares saxons qui s'étaient installés sur la côte nord de l'Armorique.  Guéthenoc, malgré ses efforts et son courage, succomba dans cette lutte, mais plutôt que de se soumettre, il décida d'abandonner sa patrie.
Quittant l'Armorique, il passa au pays de Galles en compagnie de ses compagnons (parmi lesquels Saint Pattern qui sera plus tard le saint fondateur de Vannes).
Guéthenoc fonda un monastère dans l'île de Bardsey, près de la Cornouaille. Son passage en Cambrie, laissa un souvenir marquant auprès des populations et son courage et ses vertus furent célébrées dans de nombreux récits bardiques. Il y gagna aussi - tout comme ses compagnons - sa renommée et fut placé au nombre des saints du pays de Galles.

Caduan serait revenu en Armorique où il aurait rejoint son frère Jacut; d'autres situent cette vie commune des deux frères avant le départ en Cambrie: ce qui semble attesté est bien leur présence simultanée à Landoac où ils créèrent un ermitage mais leur solitude fut vite troublée par leur réputation de sainteté: les populations accouraient pour recourir à leurs dons dans les difficultés morales ou physiques...

Si le nom de Caduan est bien évidemment célèbre à Brasparts, grâce à la chapelle noble qui fut érigée en 1512 sur la paroisse, il l'est moins en dehors où il a souvent conservé son ancien nom -Guéthenoc, transformé en Guénoc, Vénec, Guézenec, Guénec, Cavan... Il est aussi le patron de l'église de Poullan. Il est invoqué pour la guérison des rhumatismes.
Texte issu du forum de Braspart


rion

RION

Sculpteur: Kito

Rion ou Riowen fut un des premiers religieux de l'abbaye de Redon. Il s'y sanctifia par une grande simplicité et par une admirable pureté de vie. Ces belles qualités le rendaient agréable au ciel et à la terre. On le comparait à un roi qui, par un gouvernement équitable, maintient ses sujets dans une juste subordination. Son corps et son âme furent le double empire qu'il sut ainsi toujours régler avec une sage vigilance.

Ses vertus le firent élever au sacerdoce. Chaque jour ses mains pures offrirent l'agneau sans tache. Son humilité le faisait néanmoins partager avec ses frères les travaux qui paraissaient les plus vils. Un jour qu'il fanait avec quelques-uns d'entre eux, au-delà de la Vilaine, se livrant avec ardeur à ce pénible exercice, et le sanctifiant par un esprit de soumission au supérieur, il s'aperçut que le soleil approchait du milieu de sa course, et il se hâta de passer la rivière, tout occupé de la sublime fonction qu'il allait remplir en célébrant la messe. On assure que Dieu, pour seconder sa ferveur, le fit marcher sur les eaux. Ce récit doit moins frapper que l'action du ministre qui semble quitter la terre, quand il s'agit de se disposer à monter à l'autel.

Les faveurs signalées dont le ciel honorait Rion, furent pour lui de nouveaux et puissants motifs de veiller sans cesse à se rendre de plus en plus agréable au Seigneur.
Attaqué d'une fièvre qui fut la dernière épreuve de sa patience, il passa de l'exil à 'éternelle patrie, le 14 Août, dans la deuxième partie du neuvième siècle.

On l'honorait spécialement à Beauport, abbaye de Prémontrés, au diocèse de Saint-Brieuc.



Texte issu de l'historial du Grand Terrier

émilion

EMILION

Sculpteur: David Puech

Saint Émilion ou Émilian (Emilianus) (décédé en 767) fut intendant du comte de Vannes, moine et ermite breton. Il est fêté le 16 novembre et est le Saint Patron des marchands et négociants en vin.

Né à Vannes, capitale du Broërec en Bretagne, il fut intendant d'un comte de Vannes dont le nom est inconnu. Selon une légende, il donnait du pain aux pauvres du pays de Vannes en cachette de son maître.

Le comte voulut le prendre sur le fait. Il le surprit le manteau rempli de pain pour amener aux pauvres, le comte lui demanda d'ouvrir son manteau, et Émilion fit un miracle en transformant les pains en morceaux de bois.

Il devient moine à Saujon, près de Royan. Il fut contraint à la fuite en raison de l'afflux de pèlerins à la suite de ses miracles. Il s’établit dans une retraite solitaire à Combes, près de ce qui est devenu Saint-Émilion, et meurt en 767.

Un monastère fut édifié après sa mort ainsi qu'une église monolithe, au XIe/XIIe siècle, creusée dans la falaise, qui devint l'église paroissiale, jusqu'à la Révolution.

À noter qu'une station de métro à Paris porte son nom (Cours Saint Émilion) sur la Ligne 14.

Son culte s’enracine à la fois en Bretagne à Loguivy Plougras où une belle église et un ruisseau portent son nom et, bien sûr, à Saint-Emilion...


Texte issu de Wikipédia


tujen

TUGEN

Sculpteur: Inès Ferreira

Il vivait au milieu du Ve siècle. Son père s'appelait Arastagn et était seigneur en Cornouaille, au château de Kerraouré (région de Hanvec et d'Irvillac). Saint Jaoua, recteur de Brasparts, fit choix de Saint Tugen pour lui succéder. Nous ne savons que peu de choses sur ce saint mais il est pourtant très populaire.
Il a une chapelle qui fut longtemps fréquentée pour des pèlerinages: 7 pardons dans l'année.
Il est le patron de Brasparts, il a laissé son nom à la paroisse de Landujan, près de Becherel.
Il a sa statue à Bannalec, Landudal, Confort, Landerneau (calvaire), Saint-Nic, Plogonnec, Cast, Landunvez, Kernilis, Argol, Saint-Eloi et Guiscriff.
Il est représenté en moine, avec la crosse abbatiale, à ses pieds un chien car il est invoqué pour la préservation ou la guérison de la rage. A la statue, une longue clef pend au côté droit.
Jadis, les papes avaient coutume d'envoyer aux notables qu'ils voulaient honorer, des clefs d'or qui se portaient suspendues au cou. Elles étaient considérées comme des reliques.
Sa chapelle se trouve sur la paroisse de Primelin.
Le pardon annuel toujours existant est célébré le dimanche qui suit la Saint Jean-Baptiste.



Texte issu de Nominis

gwenn

GWENN

Sculpteur: Patrice Le Guen

Sainte Gwenn ou Gwen ou Guen ou Gwendoline est surnommée en breton Teir Bronn (« aux trois seins ») parce qu'elle a enfanté au moins trois saints, les jumeaux Guethenoc et Jacut, puis saint Guénolé. Elle est l'épouse de saint Fragan, ils vivaient au Ve siècle.

Les époux et leurs deux premiers fils sont nés au Pays de Galles, leur pays d'origine. Le troisième fils serait né peu de temps après le débarquement de la famille en Bretagne armoricaine, à l'embouchure de la rivière Brahec, au fond de la baie de Saint-Brieuc.

Gwenn (Blanche), femme de saint Fragan est la mère d'une sainte famille nombreuse. En plus de ses trois saints fils déjà mentionnés, elle a également une fille, sainte Clervie.

La dévotion populaire a plaisamment interprété l'exceptionnelle fécondité naturelle et spirituelle de sainte Gwenn en affirmant que Dieu lui avait fait don d'une troisième mamelle. Il s'ensuit une iconographie un peu naïve et on appelle depuis la sainte « Santez Gwenn he teir vammen ».

La chapelle et le calvaire de Saint-Vennec, près de Briec dans le Finistère, sont logiquement placés sous l'arbitre du chiffre 3.

Gwenn est bien sûr invoquée pour la fécondité des femmes.


Texte issu de Wikipédia




lunaire

LUNAIRE

Sculpteur: Olivier Lévêque

Vers 535-540, quittant le Glamorgan pour l’Armorique, comme son frère Tugdual, il aurait navigué avec soixante-douze compagnons, et aurait dû trancher de son épée le brouillard intense qui avait entraîné l’égarement des trois hommes – « un à l’avant, un au milieu, un à l’arrière » - chargés de conduire les embarcations. Cette présence de l’épée dans le récit souligne le caractère princier de Lunaire, chef temporel tout autant que chef spirituel. Les marins le prient pour échapper aux risques engendrés par la brume.

Les récits le concernant le font débarquer avec sa communauté à la Pointe du Décollé, non loin de l’estuaire de la Rance. Déçu par l’aspect inhospitalier des terres broussailleuses qu’il découvre, Lunaire se voit rassuré par le passage d’un oiseau tenant un épi de blé dans son bec. En le suivant, le moine parvient jusqu’à un champ de froment. Entreprenant le défrichage de la forêt et des taillis environnants, les religieux sont miraculeusement aidés d’une part par douze grands cerfs qui viennent tirer les charrues, d’autre part par un grand vent qui éloigne vers la mer les monceaux de branchages qu’ils avaient arrachés et dont ils ne savaient plus que faire. L’ensemencement des terrains fut alors possible avec la récolte du premier champ, permettant l’installation d’une population plus large que la seule communauté religieuse.

Lunaire a fondé le monastère de Pontual, nom qui rappelle celui de son frère Tugdual, au lieu qui se nomme désormais Saint-Lunaire. Pontual pourrait désigner un lieu où Tugdual aurait fait construire un pont sur la rivière Crévelin. Un pont apparaît sur les armes de la commune de Saint-Lunaire. Il existe toujours un Bois de Ponthual près de cette paroisse.

Lors de l’assassinat de son frère Hoël II, Lunaire aurait choisi de demeurer dans sa communauté plutôt que d’accéder aux pouvoirs temporel et militaire. Il mourut vers 560, ou 580, et fut inhumé dans son abbaye. La vieille église de Saint-Lunaire contient son « tombeau ». En fait les reliques qui étaient revenues de la région parisienne ont disparu lors de la Révolution, et ce tombeau est construit à partir d’un sarcophage gallo-romain sur lequel a été déposée une dalle portant un gisant censé représenter Lunaire. Le périple de ses reliques au Xe siècle vers Paris et Beaumont-sur-Oise — où il y a eu un prieuré Saint-Lénor — explique qu’il est encore honoré à Senlis.

Texte issu de Wikipédia

ronan

RONAN

Sculpteur: Philippe Leost

Ronan naquit en Irlande au VIe siècle de parents païens. Débarqué au pays de Léon, il vécut d'abord à Saint-Renan. Un jour un ange lui apparut et lui ordonna pour sauver son âme d'aller habiter en Cornouaille et il s'installa non loin du bourg actuel de Locronan, qui a porté le nom de Saint-René-du-Bois. Il aurait vécu un temps à Saint-René (francisation de Saint-Ronan), commune actuelle d'Hillion, dans le département des Côtes-d'Armor, entre Lamballe et Saint-Brieuc où il serait mort, mais sa dépouille aurait été ramenée à Locronan (Finistère) où se trouve son tombeau.

Lorsqu'il vivait près de Locronan, il vit surgir un loup tenant dans sa gueule un mouton et poursuivi par un homme pleurant de douleur. Ronan le prit en pitié et pria Dieu de sauver le mouton. Aussitôt le mouton se retrouva aux pieds de Ronan et du propriétaire. Le propriétaire alla souvent voir Ronan ensuite pour qu'il lui parle de Dieu. Mais sa femme, Kében, injuria Ronan et l'accusa d'avoir ensorcelé sa famille. Elle lui demanda de ne plus les voir sans quoi elle le châtierait. Elle ourdit un plan. Elle alla voir le roi Gradlon. Elle accusa Ronan d'avoir tué sa fille et de se transformer en loup. Le roi ordonna alors d'enfermer Ronan à Quimper. Puis on l'attacha à un arbre et on lâcha sur lui deux chiens sauvages et affamés. Sans s'émouvoir, Ronan fit un signe de croix sur son cœur. Aussitôt les chiens s'enfuirent.

Voyant ce miracle, le roi demanda à Ronan ce qu'il voulait étant donné que visiblement Dieu l'accompagnait. Il demanda la grâce pour Kében, sa fille n'était pas morte mais elle l'avait enfermée dans un coffre. On alla voir le coffre et on y trouva le cadavre de l'enfant qui avait fini par succomber. Ronan la ressuscita. Le roi et ses gardes se mirent à genoux et demandèrent pardon à Ronan. Ce dernier retourna dans sa maison et vécut en ermite le reste de sa vie.

Après sa mort, pour savoir où l'enterrer, l'on mit donc son cercueil sur une charrette tirée par deux bœufs, et on les laissa aller. Sur le chemin la charrette rencontra Kében, qui lavait des vêtements, elle en profita pour se moquer du saint. Alors la terre s'ouvrit et aspira Kében dans les flammes et la fumée dans un lieu désormais dénommé « la tombe de Kében ». Peu après les bœufs arrivèrent à un endroit et ne voulurent plus en bouger, c'est là que Ronan fut enterré.

Texte issu de Wikipédia



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