La vallée des saints

les 14 sculptures de 2014



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arzhel

ARZHEL (ou ARMEL)

Sculpteur: Seenu Shanmugam

Il naquit en Irlande en 482 où il fréquenta les écoles monastiques et fonde un monastère. Lorsque le roi breton Vortigern fait appel aux Saxons, aux Angles et aux Jutes pour défendre son territoire contre les Scots venus du Nord, les protecteurs, qui sont païens, s'en prennent bientôt aux chrétiens bretons.
Saint Armel quitte alors la Bretagne insulaire lors de la grande migration bretonne devant des protecteurs qui deviennent des envahisseurs et ils s'installent sur le continent armoricain auquel ils donnent leur nom, leurs traditions, leurs structures et leur foi. Saint Armel, d'abord ermite près de Quimper, fonde un monastère au pays de Léon, Plouarzel-29229. Il exerça son influence jusqu'à la cour du roi Childebert à Paris où il réside durant six ans, défenseur vigoureux de la justice, contre la peine de mort. Chassé de la cour à la suite d'intrigues, il vint s'établir au sud de Rennes. De nombreuses paroisses l'ont choisi comme patron: Ploermel-56800.
Voir aussi - Les saints du diocèse de Quimper et Léon:
 "Armel, ou Arzel, est né dans le Clamorgan, en pays de Galles. A la recherche de la solitude, il traverse la mer avec des compagnons et débarque en Armorique, dans un aber, l'Aber-Ildut aujourd'hui. Ermites d'abord, ces moines fondent un monastère au lieu-dit Plouarzel. Armel quitte bientôt son monastère pour une vie errante, à la recherche d'une autre solitude. L'existence de toponymes au nom d'Armel ou d'Arzel dans le sud de la péninsule a fait croire au passage en ces lieux de l'ermite: Ergué-Armel près de Quimper, Plouharnel à l'entrée de la presqu'île de Quiberon, Ploërmel au sud de la forêt de Brocéliande, enfin Saint-Armel à l'est du golfe du Morbihan. D'après la légende, un dragon dévastait le pays près de la forêt du Theil. Armel prit son étole et de l'eau bénite, dompta le serpent et le chassa du pays. Le moine habitait alors le monastère qu'il avait fondé aux Boschauts. C'est là qu'il mourut le 15 août 552. Un sarcophage est conservé dans l'église de Saint-Armel des Boschauts, ce serait la tombe de l'ermite."

Texte issu de Nominis

diboan

DIBOAN

Sculpteur: Olivier Lévêque

Saint Yben connu aussi, selon les variations orthographiques ou les mutations linguistiques du breton, sous les noms de saint Iboan, saint Diboan, saint Diboen, saint Iben, saint Ibe, saint Abibon, saint Languis, saint Langui, saint Idunet, saint Ivinec, etc.., fait partie des saints bretons plus ou moins mythiques de l'Armorique non reconnus officiellement par l'église catholique. Il est un disciple de saint Guénolé, le fondateur de l'abbaye de Landévennec. Il fonda un prieuré qui est à l'origine de la ville de Châteaulin. L’église locale, où il est représenté en diacre, l'honore comme "saint". Il était invoqué autrefois pour l’abondance des pommes, et on lui donnait en offrandes des barriques de cidre. Il avait sa fontaine, dans laquelle on puisait l’eau pour arroser les pommiers qui ne fructifiaient pas.

Il était breton, fils d'Eutius et Eula, et fut élevé par ses parents jusqu'à l'âge de 15 ans. Son père décédant alors et sa mère prenant le voile et rejoignant saint Samson, il prit l'habit au monastère de Taurac où il rencontra saint Guénolé dont il devint un compagnon fidèle. Il aurait aussi fondé un prieuré qui est à l'origine de la ville de Châteaulin, selon le cartulaire de Landévennec.

Sa légende tourne autour d'une version hyperbolique du baiser au lépreux. Alors que les deux hommes cheminent, ils rencontrent un lépreux sur le point de suffoquer qui leur demande de l'aider à respirer en lui curant les narines. Ethbin s'exécute mais, le lépreux se plaignant que la manœuvre est trop douloureuse, il surmonte sa répugnance et met sa bouche sur le nez du malade pour en aspirer le pus. « Il en sortit une perle de très rare couleur et, en même temps, saint Ethbin qui tenoit ce pauvre par le milieu du corps vid le ciel ouvert par dessus luy et une nuée éclatante dans laquelle il y avait une belle croix ».

Les Francs ayant détruit le monastère de Taurac, Etbin se retira dans une solitude où il resta trente ans, après quoi il passa en Irlande, « vécut 20 ans dans une forêt nommée Silva nectansis et mourut le 14 des calendes de novembre âgé de 83 ans »

Texte issu de Wikipédia

edern

EDERN

Sculpteur: Inès Ferreira

Édern, moine ermite de la fin du IXe siècle, fêté le 26 août,  est probablement d'origine irlandaise, bien que d'après l'étymologie du nom et sa légende, certains le croient gallois.

Saint Édern est un ermite du Pays de Galles. Après y avoir vécu dans deux ermitages différents, il vint en Bretagne, fut à l'origine du "Plou" (paroisse) de Plouédern, puis, après s'être fixé un temps à Édern, bâtit son dernier ermitage à Lannédern. Il y recueillit un cerf qui désormais ne le quitta plus. Moine pérégrinant à la recherche de Dieu, il évangélise par sa seule présence le peuple qui l'entoure. Il serait mort à Lannédern, où est son tombeau.

Il existe deux versions possibles pour la vie de ce saint qui patronne, entre autres communes, Lannedern et Plouedern. Selon une légende celtique, il aurait fait partie de l'entourage du Roi Arthur. Selon d'autres légendes, Edern fut un simple moine qui, monté sur un cerf, fixa, en les parcourant en une nuit, les limites de son domaine. On le représente le plus souvent monté sur cet animal. Les fidèles l'invoquent contre les maladies des yeux."



Texte issu de Nominis

guen

GUEN

Sculpteur: Patrice Le Guen et Xavier Tanguy

Abbé en Bretagne, à Landévennec (6ème s.)

«Saint Gwenael (ou Gwenhael, Guenaël, Guénault, Guinal, Guénal, Gwendal, Guennal, Guénaud ou Guenhaël) est un saint breton du VIe siècle né à Ergué-Gabéric (Cornouaille), 2e abbé de Landévennec et successeur en  532 de saint Guénolé qui l'aurait rencontré quand il avait onze ans dans une rue de Quimper. Il obtint de ses parents qu’il vienne étudier sous sa direction. On l'a parfois, à tort, assimilé à saint Guénolé.

Il aurait restauré plusieurs monastères en Irlande, mais son culte s’est surtout répandu dans l’Ouest de la Bretagne ce que l’on peut constater après déchiffrement des différentes formes dialectales ou graphiques. L’église paroissiale d'Ergué-Gabéric (Finistère) lui est dédiée sous le nom de saint Guinal (gui = goui = gw), ce qui, du fait de la proximité de Quimper, a fait penser que c'est dans cette commune qu’il a pu naître. Une statue de saint Guinal se trouve aussi dans l'église de Poullaouen. Une chapelle de Pouldergat près de Douarnenez lui était aussi consacrée.

Il aurait fondé un monastère à Caudan (sur le territoire actuel de Lanester) où on voit une chapelle Saint Guénaël et y serait mort vers 590. Ses reliques furent transportées à Corbeil.

 Texte issu du site de la paroisse Saint Guen


gwennole

GWENNOLE

Sculpteur: Jacques Dumas

Né (fin du 5ème siècle) à Ploufragan, près de Saint-Brieuc, de saint Fragan et de sainte Guen, fraîchement émigrés de Grande-Bretagne, Gwénolé était le frère des saints Jacut, Gwézenneg et Clervie. Tout jeune, il fut confié à l'école monastique de saint Budoc, sur l'île Lavret (archipel de Bréhat). Devenu moine, il quitta son maître avec douze disciples pour chercher une solitude vers l'ouest. La colonie de moines s'installa d'abord sur l'îlot de Tibidy. Au bout de trois ans, quittant ce lieu inhospitalier, ils traversèrent l'Aulne et s'établirent définitivement à Landévennec.
Gwénolé s'y bâtit un ermitage et, à quelque distance, un monastère. Son influence s'étendit bientôt sur une grande partie de la Cornouaille, et nombreux furent les disciples qui vécurent dans la mouvance de Landévennec: Gwénaël, Martin, Conogan, Idunet, Ratian, Rioc ...
Décédé en 532 à Landévennec.

Guénolé accomplit un miracle sur la personne de sa petite sœur lorsqu'elle était très jeune. Un jour, une oie s'empare des yeux de Clervie et les mange tous les deux. La fillette rentre chez elle en criant de douleur. Guénolé arrive à la maison familiale et trouve ses parents et sa sœur dans la détresse, il décide d'aller récupérer les yeux de Clervie. Il se rend à l'endroit où sont gardées les oies, repère un jars au centre du groupe. Il l'éventre et reprend les yeux de sa sœur pour les lui rendre. Il la signe de la croix et celle-ci recouvre la vue. C'est ainsi que Guénolé est devenu saint Guénolé et le patron des oculistes.

 Texte issu de Wikipédia et du dicèse de Quimper er Léon

jaoua

JAOUA

Sculpteur: Goulven Jaouen

Jaoua ou Joevin.
 Jaoua serait né dans les Îles Britanniques vers l'an 500 et serait venu en Armorique vers 520 en compagnie de Pol Aurélien et de treize autres compagnons,
Disciple de saint Pol de Léon, il en fut un fidèle coadjuteur.  Il succéda à Paul, accablé de vieillesse, à l’évêché de Léon.
Vers la fin de son noviciat, il se rendit en Léon près de son oncle Pol Aurélien, alors évêque de Léon, reçut la prêtrise et aurait été nommé curé de Brasparts dans les Monts d'Arrée où il aurait trouvé une population presque totalement idolâtre. Malgré son zèle, il eut beaucoup de mal à convertir les habitants.

La famine désola le canton de Brasparts. On pria saint Jaoua de s'y rendre pour faire cesser cette calamité par son intercession. Il y fut et le ciel, par sa prière, y ramena l'abondance, mais il y tomba malade et y mourut le . Avant d'expier, il ordonna que son corps fut mis sur un chariot attelé, et qu'on l'enterrât au lieu même où les chevaux qui le traînaient s'arrêteraient. Cette volonté fut exécutée. Les chevaux s'acheminèrent d'eux-mêmes vers le Léonais. Arrivés dans la paroisse de Plouvien, le chariot se brisa au lieu-dit Porz-ar-Chraz ; le corps du saint y fut inhumé, et l'église de Plouvien érigée sur la place même. »

Texte issu de Wikipédia


keo

KEO

Sculpteur: Jacques Dumas


maodez

MAODEZ

Sculpteur: Kito

Le nom "Maudez" vient du vieux celtique Magu-Tid, serviteur de Dieu.
Saint Maudez est un saint breton ayant vécu au Ve siècle ou VIe siècle.

Donné comme Irlandais d'origine, Saint Maudez était le dernier des dix enfants du roi Ercleus et de la reine Getuse. Élevé par ses parents jusqu'à l'âge de sept ans. Il passa les dix années suivantes dans un monastère puis il fut ordonné prêtre. De retour à la cour de son père, il réforma les mœurs dissolues de la cour par sa vie exemplaire et ses prédications. Mais ne pouvant trouver à la cour la quiétude parmi les tracas de la cour, il s'embarqua pour la Bretagne Armoricaine qu'il atteignit au troisième jour de mer sur les rivages du diocèse de Dol, rejoignant un temps le monastère de saint Samson avant de rendre visite à saint Tugdual dans l'évêché de Tréguier et séjournant au monastère de Tréguier. Il obtient du père abbé, saint Ruelin, le droit de s'établir dans un lieu solitaire situé ente les estuaires du Jaudy et du Trieux connu actuellement sous le nom de Lanmodez ("sanctuaire de Modez ou Maudez"), dans l'actuel département des Côtes-d'Armor, où les pèlerins venaient écouter son enseignement et guérissait les sourds, les aveugles et les paralytiques.

C'est surtout en Bretagne armoricaine que son culte est attesté avec une prédominance de la côte du Trégor où il est réputé avoir créé au Ve siècle dans une île, Gueit Enez, connue aujourd'hui sous le nom d'île Maudez, un monastère proche de l'île de Bréhat. Il fut inhumé sur cette île.

Il s'y installe avec deux disciples, Saint Budoc et saint Tudy (Saint Tugdual). Il en chasse les nombreux serpents et c'est pourquoi il est invoqué pour se défendre contre tout ce qui rampe (reptiles, insectes, vers). On peut effectivement voir dans l'île la trace d'une implantation et une sorte d'abri individuel cylindrique en pierre, appelé Forn Modez (le four de Maudez) rappelant les « ruches » qu'on trouve en Irlande sur l'île de Skellig.

Texte issu de Wikipédia


merec

MEREC

Sculpteur: Kito

Saint Mérec est un saint breton dont on ignore à peu près tout. La légende veut qu'il soit l'un des sept évangélisateurs du pays, tous frères, ayant la particularité d'avoir été nourris par une biche ayant été abandonné par leur mère.
 L'animal viendrait d'ailleurs à l'époque du pardon visiter la chapelle dont le porche est alors garni de paille afin qu'il s'y repose. Il est à noter que la biche est l'attribut de saint Gilles. En outre, deux patrons secondaires sont adjoints au dédicataire, saint Mamert et saint Patern. Ils peuvent remplacer le nom de saints obscurs dont l'histoire ne garde aucune trace.

Saint Merec est à l'origine de nombreux noms de villages ou lieux-dits : des Saint-Méreuc, mais aussi des Tréméreuc ou des Trévérec (proche de Lanvollon).

Kito a choisi pour lui le symbole du renard, s'inspirant pour le représenter de l'image du Petit prince de Saint Exupéry.


Texte issu de Wikipédia


nolwenn

NOLWENN

Sculpteur: Patrice Le Guen

Nolwenn était fille d'un prince de Cornwall ; elle avait résolu de se vouer à Dieu. Et, pour être plus sûre qu'on ne vienne plus la demander en mariage, à vingt ans, accompagnée de sa nourrice, elle quitte l'île de Bretagne et débarque sur la côte de Vannes.

Toutes deux montent vers l'intérieur du pays, à la recherche d'une solitude où elles se livreraient à la pénitence. Elles arrivent à Bignan, au village de Bézo, quand survient un tyran, nommé Nizan, qui s'éprend de la beauté de Nolwenn et prétend lui imposer le mariage. Elle lui répond que, si elle avait voulu se marier, elle aurait tout aussi bien pu le faire dans son pays. Furieux, Nizan la fait décapiter. Mais Nolwenn était partie à la recherche d'une solitude, et elle doit continuer sa route.

Dieu permet qu'elle prenne donc sa tête dans les mains ; et, avec sa nourrice, elle repart. A Herboth, elles entendent une femme blasphémer : ce ne peut être là, cette solitude. A Noyal, elles entendent une fille qui injurie sa mère : pas encore là. Elles arrivent enfin dans un vallon solitaire et se reposent.

Trois gouttes de sang tombent du cou de Nolwenn ; et trois fontaines jaillissent. Elle plante en terre son bâton : il devient aubépine, cependant que la quenouille de sa nourrice se change en hêtre. Elles ont prié et dormi, et le lendemain prennent le chemin creux qui les conduit au désert prévu par Dieu. Nolwenn s'arrête : "C'est ici le lieu de ma sépulture".


Texte issu du dicèse de Quimper er Léon

thuriau

THURIAU

Sculpteur: Philippe LEOST

Thurien, Turio ou Urien.
Né à Lanvollon en Bretagne, il fut d'abord berger.
Un prêtre fit son instruction ce qui lui permit de devenir prêtre et d'être adopté par saint Samson, évêque de Dol auquel il succéda.

On rapporte qu'il opéra plusieurs guérisons miraculeuses et qu'il rappela à la vie la fille unique d'un seigneur du pays, après s'être mis en prière avec tout son clergé. 

Saint Thuriau, après avoir rempli tous les devoirs d'un bon pasteur, mourut saintement, dans un âge très-avancé, le 13 juillet 749, et son corps fut enterré dans son église cathédrale. Il a été depuis transporté en France, à l'époque où les Normands ravageaient la Bretagne, et déposé à Paris, dans l'Église Saint-Germain-des-Prés, qui l'a conservé jusqu'en 1793, époque à laquelle il a été détruit. Une autre partie de son corps, conservé dans la cathédrale de Chartres aurait également disparu pendant la Révolution française.

Dans le Trégor, une rivière porte le nom de Saint-Ethurien sur la commune de Vieux-Marché.

Texte issu de Wikipédia


tudec

TUDEC

Sculpteur: Xavier Tanguy

Saint Tadec ou saint Tudec est un saint plus ou moins mythique de l'Armorique primitive, moine de l'abbaye de Landévennec au VIe siècle, qui aurait été tué par un seigneur du Faou dans l'église de Daoulas alors qu'il disait la messe. Il fait partie des saints bretons non reconnus officiellement par l'église catholique.

La légende dit qu'un seigneur du Faou, encore païen, ait commis un double crime dans l'église de Daoulas :

« Ayant appris que les supérieurs des monastères de Cornouaille s'étaient réunis non loin de ses terres pour conférer ensemble, ce seigneur se fit accompagner d'une partie de ses sujets et enfonça les portes de l'église où se trouvaient les ennemis de la fausse religion. Saint Tadec (ou saint Tudec) fut massacré à l'autel; saint Judulus eut la tête tranchée au moment où il s'enfuyait vers Landévennec. Cependant Dieu vengea ses serviteurs. Un dragon horrible ravagea le bourg du Faou et ses environs, le seigneur devint la proie du malin esprit, et il fallut toute la puissance de saint Pol, évêque de Léon, pour vaincre le monstre et guérir le meurtrier. Celui-ci, devenu chrétien, en réparation de son crime fonda le monastère de Daoulas, ou des deux plaies, des deux douleurs, au lieu même où saint Judulus avait été assassiné par lui. »





Texte issu de Wikipédia


tudi

TUDI

Sculpteur: Goulven Jaouen

Saint Tudy est un des grands moines de la Bretagne (Armorique) du Ve ou VIe siècle. Saint Tudy est associé aux noms illustres de saint Corentin, évêque de Quimper, de saint Maudez et de saint Guénolé, abbé de Landévennec.

L'histoire que nous connaissons de Tudy en fait un disciple de saint Maodez, lui-même disciple de saint Guénolé. Il vécut en ermite sur l'île de Groix. Fondateur d'un ermitage à l'Île-Tudy, le culte fut transféré plus tard à Loctudy où un monastère fut créé.

On trouve différentes graphies pour le nom de ce saint (sans être exhaustif) : Tudy, Tudi, Tudius, Tudinus, Tugdin, Tudec, Pabu, Paban.


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winoc

WINOC

Sculpteur: Seenu Shanmugam

Saint Winoc ou Winok ou Pinnock (frère de saint Guinien, ou saint Guinian ou saint Vignen), né entre 640 et 650, mort le 717, est un saint des Églises chrétiennes.

Il serait le frère ou le fils ou le neveu de saint Judicaël, roi de Domnonée en Bretagne, où il serait né, dans le pays de Dol plus précisément.

Avec trois compagnons, saint Josse, son oncle, saint Madoc et saint Arnoc, il se rend dans l'évêché de Thérouanne, où il devient le disciple de saint Bertin, abbé de Sithiu (aujourd'hui Saint-Omer), lui-même disciple d'un successeur de saint Colomban. Selon la tradition, dans le monastère de Sithiu, Winoc fut chargé de moudre le blé pour la communauté. La légende veut que fort âgé, un ange l'ait aidé à tourner la meule. Ainsi les meuniers en firent leur saint patron.

Il fonda lui-même un monastère à Bergues (Nord) connu anciennement sous le nom de Winoksbergen, c'est la raison pour laquelle on le nomme Winoc de Bergues.

En 685, à la demande d'Audomar, il fonde une abbaye de bénédictins à Wormhout sur une hauteur appelée depuis "Mont-saint-Winnoc", et en devient 1er abbé. Il y serait décédé en 717 et enterré.

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