La vallée des saints


les 14 sculptures de 2015







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goustan

GOUSTAN

Sculpteurs: Kito et son fils Kevin

Le saint homme est né en Cornouaille britannique en 974. San Sten, en breton, tient son nom de l’étain.
A 18 ans, Goustan ou Gulstan est enlevé par des pirates. Au cours de leurs voyages, le jeune Goustan se blesse au pied. Abandonné sur l’île d’Ossa (probablement l’île d’Houat), il doit son salut, d’abord à la Providence qui lui fournit des poissons, ensuite à Saint Félix qui le soigne puis le convertit au christianisme. Saint-Goustan est souvent représenté avec un poisson à la main: c’est l’illustration de la légende qui l’entoure.
Blessé sur son île, il se serait contenté d’une portion d’un gros poisson (un marsouin?), en gardant parcimonieusement pour le lendemain. Et chaque jour, le poisson se recomposait totalement.
En 1025, Goustan devient moine et fonde un prieuré sur l’île de Hoëdic. Entre temps, il prie parmi ses frères moines de Rhuys. C’est là que reposent aujourd’hui ses restes, dans l’abbaye de Saint-Gildas de Rhuys. Goustan est devenu le patron des marins et des pêcheurs.


Texte issu de Nominis

yvi

YVI

Sculpteurs: Seenu Shanmugam et Vivien Gamba

Saint Yvi est originaire d'Écosse (VIIème ou VIIIème siècle)

Lorsque ses parents, Branon et Egida, meurent il est recueilli par saint Cuthbert évêque de Lindisfarne.
Là, après avoir été ordonné diacre il prit l'habit religieux. Il acquit une grande réputation grâce à ses vertus et ses miracles. Fuyant cette notoriété il gagne l'Armorique où il débarque sur les côtes du Léon puis de là, il gagne le territoire qui constitue aujourd'hui la paroisse de Saint-Yvi où il finira sa vie (VIIe ou VIIIe siècle). Son corps sera rapatrié plus tard en Angleterre (Xe ou XIe siècle) et reposera dans l'église du monastère bénédictin de Wilton dans le comté de Wilts où son culte sera célébré pendant longtemps.



Texte issu de Wikipédia


gonery

GONERY

Sculpteur: David Puech

Au VIe siècle, natif d'Irlande et de « naissance distinguée », il débarque en Bretagne non loin de Vannes, probablement avec sa mère, Sainte Eliboubane. Il installe son oratoire à Rohan, dans la forêt mythique de Brocéliande où il célèbre la messe quotidiennement. Un jour, perdu dans ses oraisons, il ne remarque pas le propriétaire des lieux, Alvandus, seigneur de Noyal qui le salue. Vexé, ce dernier interroge son sénéchal : « qui est celuy qui, sans mon congé, demeure sur mes terres ? » Le sénéchal lui répond « c'estoit un bon prêtre estranger qui avoit tout quitté pour l'Amour de Dieu ». Non satisfait de la réponse, Alvandus ordonne à ses valets et palefreniers de lui amener l'homme. La canaille bat le prêtre tandis que le seigneur regagne son château. Le sénéchal intervient pour arrêter la bastonnade, mais Gonnery reste inerte sur le sol. Le sénéchal le relève tandis que celui-ci réclame déjà à Dieu leur pardon. Dieu ne l'entend pas ainsi et rend les serviteurs sourds et aveugles. Informé de l'événement et terrorisé, Alvandus accourt se jeter à ses pieds. Gonnery pardonne et rend l'ouïe et la vue à ses agresseurs. Alvandus lui propose des richesses mais celui-ci lui fait comprendre qu'il préfère la richesse de Dieu. Le seigneur des lieux se fait catéchisé et vient écouter la messe chaque jour. Ces miracles attirent bon nombre de paysans et pêcheurs, et même des gens des villes qui se font évangélisés.

On lui demande de célébrer un mariage. Pour cela il aménage des rochers en chapelle (peut-être un dolmen). Durant la cérémonie, l'esprit du mal fend un rocher en deux afin d'écraser tous les participants, mais d'un geste de Gonnery, celui-ci reste en l'air.

Sa trop grande popularité finit par l'ennuyer et, fatigué, il part pour le Tréguan, sur la paroisse de Plougrescant, où il fait construire la chapelle dans laquelle il sera enterré. Il reprend sa vie de solitude et de travail manuel en élevant des moutons à Porz Bugale.

Texte issu de Wikipédia


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TRIFINE

Sculpteur: Olivier Lévêque


Sainte Tréphine (sainte Trifine, sainte Tryphine ou sainte Triphine) est un personnage semi-légendaire du VIe siècle dont la vie a souvent été considérée à l'origine du conte de Barbe Bleue.  En Bretagne, elle est vénérée comme une sainte patronne des enfants malades et de ceux qui arrivent après terme. La légende de Sainte Tréphine nous provient certainement d'un personnage historique qui épousa Conomor, un dirigeant de la Bretagne médiévale.

Dans les vieilles légendes, la méchanceté de Conomor inclus le meurtre de trois femmes avant Tréphine. Elle avait refusé de l'épouser au vu de sa réputation, mais lorsqu'il menaça d'envahir les terres de son père, elle finit par accepter afin d'épargner la vie du peuple. Alors que Conomor était au loin, Tréphine découvrit une chambre secrète où son mari cachait les reliques de ses épouses décédées. Elle pria pour leurs âmes et leurs fantômes lui apparurent pour la prévenir que si jamais elle tombait enceinte, Conomor la tuerait. En fonction de la version de la légende consultée, il tuait ses épouses enceintes soit parce qu'il était seulement intéressé par le plaisir sexuel qu'elles pouvaient lui procurer, soit parce qu'une prophétie disait qu’il serait tué par son propre fils.

À son retour, Conomor apprend la grossesse de sa femme qui parvient à s'échapper grâce à l'aide magique des épouses défuntes et donne naissance à son fils dans la forêt. Elle réussit à cacher son nouveau-né avant que son mari ne la rattrape et la décapite. Toutefois, Saint Gildas la trouve et la ramène miraculeusement à la vie. Tréphine et son fils ont tous deux vécu dans une sainte réclusion.

Texte issu de Wikipédia



koulman

KOULMAN (ou COLOMBAN)

Sculpteur:

Colomban, après avoir quitté l'Irlande, sillonne les Cornouailles anglaises. Il aurait débarqué en Bretagne, à Saint-Coulomb près de Saint-Malo, dans les années 580 ou 590, puis, jusqu'en 615, évangélisé la France, l'Allemagne, la Suisse, l'Autriche et l'Italie. Après les troubles apportés par les invasions germaniques, son œuvre évangélique en Europe occidentale fut capitale pour la conversion des populations germaniques et la rechristianisation des campagnes.

Ce « messager de Dieu » fascine encore ceux qui voient en lui un vecteur pour la promotion d'une Europe unie aujourd'hui porteuse d'espoirs de paix et de fraternité entre les peuples. Des institutions religieuses se réclament de l'esprit de saint Colomban. Un réseau européen d'échanges, regroupant des hameaux et des villes, se tisse sur les traces de saint Colomban.

Texte issu de Wikipédia


eodez

EODEZ (ou Aude)

Sculpteur: Didier Hardelet

Aude de Trémazan

Sainte Aude de Trémazan vivait au début du VIe siècle. Elle était la fille de Golon, seigneur de Trémazan, à l'Ouest du pays de Léon en Bretagne armoricaine. Elle était la sœur de Gourguy qui devint saint Tanguy. Elle meurt martyre en 545. Fête le 18 novembre.

Vers 520, Aude perd sa mère. Son père se remarie avec une femme qui n'a pas d'égard pour les deux enfants des premières noces de Golon. Après huit années de mauvais traitements, Gourguy quitte le domicile paternelle. Aude reste parce qu'elle a décidé de se vouer à la prière. Sa belle-mère lui impose toutes les tâches domestiques les plus pénibles et prend un malin plaisir à l'éloigner de l'office divin célébré dans la chapelle du château. Puis elle écarte un à un tous les jeunes gens qui projettent d'épouser la fille de Golon. Elle décide même d'envoyer Aude travailler dans une métairie retirée. Mais la sainte en est ravie : elle peut s'adonner à la prière tout en besognant et sans être dérangée.

Un jour, elle aperçoit au loin un jeune homme accourir fou de rage. Il s'approche et d'un geste il la tue. Elle a tout juste le temps de reconnaître son frère Gourguy et de prier pour lui, puis elle meurt. Des paysans du voisinage apprennent à Gourguy désespéré que sa sœur est une sainte : sa marâtre l'avait abusé. Pour son geste criminel il fit pénitence, sous la direction de saint Pol Aurélien qui changea son nom, et il devint lui aussi un saint.

Texte issu de Wikipédia


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BRENDAN

Sculpteurs: Patrice Le Guen, Philippe Leost, Cyril Pouliquen

Brendan de Clonfert

Saint Brendan de Clonfert, né vers 484 à Ciarraight Luachra du royaume de Munster (dans l'actuel comté de Kerry), mort en 577 ou 578 à Enachduin, surnommé le Navigateur, il est l’un de ces saints moines du christianisme irlandais dont la légende a occulté l'histoire.
Contemporain de saint Benoît, il a 11 ans quand saint Patrick, l'évangélisateur de l'Irlande, meurt.
Brendan (aussi orthographié Brandan, Brendaine, Bridoine…) se prépare à la vie monastique à l'abbaye de Llancarfan, dans le royaume de Gwent. Dans la tradition celte de l'immram il part pour une quête de sept ans à la recherche du jardin d'Eden. Il s'aventure sur l'océan Atlantique avec une petite embarcation et plusieurs moines, vers l'an 530. Il revient en Irlande en affirmant avoir découvert une île qu'il assimile au Paradis ; le récit rapidement propagé de ses aventures attire de nombreux pèlerins à Aldfert, le village d'où il avait pris son départ.
Le récit de son voyage se rattache à une tradition irlandaise de voyages initiatiques contenant des passages obligés (les imrama, dont Imram Brain maic Febail est le plus connu), il a été interprété comme un récit symbolique se rapportant à la liturgie pascale (les voyages de saint Malo sont essentiellement identiques), mais de nombreux détails sont la preuve qu'il a été au moins écrit par quelqu'un ayant pratiqué la navigation en haute mer sur un petit bateau médiéval.

En 1976, l'Irlandais Tim Severin construit une barque en peaux de bêtes tendues et en atteignant Terre-Neuve par les îles Féroé et l'Islande, prouve que le voyage de Brendan a pu lui faire découvrir l'Amérique avant les Vikings et Christophe Colomb.

Selon la tradition, saint Brendan a écrit des règles monastiques sous la dictée des anges. Il voyage dans les îles Britanniques et en Bretagne pendant près de vingt-cinq ans. À l'estuaire de la Rance, il fonde un couvent à Aleth, puis retourne en Irlande où il meurt.

Texte issu du site Historial du Grand Terrier


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AZENOR

Sculpteurs: Patrice Le Guen, Jacques Dumas, Cyril Pouliquen

Fille du roi de Brest, c'est-à-dire du prince de Léon, elle épouse Joël, le roi du Goëlo, mère de saint Budoc.
Accusée d'inconduite par une belle-mère jalouse de sa beauté, elle est condamnée au bûcher. Conduite à Brest, elle est enfermée dans la grosse tour du château, la 'tour Azénor'. Enceinte, elle échappe au bûcher, mais elle est mise dans un tonneau et poussée au large. L'enfant naît avant que l'esquif improvisé ne touche terre à Aberfraw en Irlande. C'est ainsi qu'est né le futur saint Budoc. Une belle légende en vérité.

Etant encore jeune fille, alors qu'elle chassait avec son père et leurs proches dans une forêt, un serpent se dressa devant son père, prêt à mordre. Azénor, pour sauver son père qui allait être mordu, sorti un sein de son corsage et en fit sortir une goutte de lait, ce qui conduisit le serpent à se rejeter contre elle et à lui mordre le sein. Sortant sa dague, elle se coupa le sein et le jeta au loin avec le serpent, sauvant ainsi son père. Dieu ne voulant pas que ce beau geste soit pour elle source d'une telle mutilation, elle reçut un sein d'or pour remplacer celui qu'elle avait sacrifié par piété filiale.

Texte issu de Nominis


meen

MEEN

Sculpteur:

Allié de saint Samson de Dol, il l'accompagne en Armorique et prit part à tous ses travaux évangéliques.  Un jour qu'il se rendait chez le roi breton du Vannetais Waroch II, avec lequel il avait une affaire à traiter, il lui fallut traverser une grande forêt qui, divisée en plusieurs cantons, forme aujourd'hui les forêts particulières de Paimpont, de Brécilien, de la Hardouinaie, de Loudéac et de la Nouée.
Elle séparait alors la Bretagne en deux parties, dont l'une se nommait le pays en deçà et l'autre le pays au-delà de la forêt (Porhoët). Méen y rencontra, non loin du bourg de Pacata, un riche seigneur nommé Caduon, propriétaire de presque tout le canton. Ce seigneur, qui lui donna l'hospitalité, passa la nuit à l'écouter ; le lendemain, ne pouvant consentir à se séparer de Méen, dont les discours l'avaient vivement touché, il lui offrit tous ses biens pour fonder un monastère, à la condition de venir le bâtir et l'habiter.

Méen lui promit de satisfaire ce désir si ses supérieurs n'y mettaient pas obstacle. Après avoir accompli la mission qui l'appelait à Vannes, il revint chez Caduon, qui lui fit alors donation des meilleures terres qu'il possédait des deux côtés de la rivière du Meu, terres dont la réunion formait une seigneurie nommée Tre-Foss. Le supérieur du monastère de Dol consentit à son départ avec quelques religieux dont il le nomma abbé.

Caduon n'épargna rien pour l'aider dans la construction d'une église et d'un monastère, où la réputation de sainteté de Méen et de ses compagnons attira assez de personnes pour que la communauté devint promptement nombreuse et florissante. 

Il fit un voyage à Rome pour y visiter les tombeaux des saints apôtres. Sur la route, à l'aller, il s'arrêta à Sainte-Mère-Église et Peux-et-Couffouleux où il fit jaillir une source dans chacun des village. À son retour, il passa par Angers, où il prêcha. Une dame de la ville, édifiée par sa parole, où, suivant la légende, pénétrée de reconnaissance de ce qu'il avait chassé de ses terres un serpent monstrueux, lui fit don de ses terres, où Méen fonda un monastère, qu'il peupla de religieux tirés de celui de Saint-Jean de Gaël.

Ce nouveau monastère, situé en Anjou, est appelé par la légende Monopalium ou Monopalm. Depuis cette époque, Saint-Méen résida alternativement dans les deux monastères ; mais plus fréquemment dans celui de Gaël, où il mourut le

Texte issu de Wikipédia


karadec

KARADEC

Sculpteur:

Il naît au Ve siècle, dans l'île de Bretagne, petit-fils de Cuneda, chef de clan qui aurait fondé le Pays de Galles lorsque les Romains se sont retirés de la Bretagne insulaire, et fils de de Keredic ou Ceredig, roi du Ceredigion, un comté du Pays de Galles.

Face à l'invasion du pays par les Scots et les Pictes, en 446, les Bretons trouvant Keredic trop vieux appellent Karadoc à leur tête. Le jeune homme, tremblant devant la charge, refuse de succéder à son père : pour éviter d'être élu roi et préférant le Royaume céleste au royaume terrestre, il s'enfuit à Llangrannog où il aurait fondé l'église. Puis il se serait un temps caché dans une grotte avant de se réfugier en Hibernie auprès de Saint Patrick vers 450, devenant moine pérégrin, c'est-à-dire itinérant, parcourant en robe de bure les chemins avec un bâton réputé avoir des propriétés miraculeuses.
Il pérégrine au Pays de Galles, bâtit un monastère et se lie d'amitié avec saint Ténénan, avant de venir en Armorique. C'est dans ce monastère que saint Carantec a élevé saint Thenenan, comme il était d'usage à l'époque de mettre les enfants des familles nobles pour y être éduqués. Les droits et les devoirs qui liaient le maître et l'élève étaient voisins de ceux de l'adoption. Une grande affection liait saint Carantec et saint Thenenan. Saint Carantec a guéri saint Thenenan de sa lèpre, et saint Thenenan a délivré saint Carantec de ses cilices. Le séjour en Irlande de saint Carantec aurait été un succès malgré la présence des druides.
Puis saint Carantec est repassé par le Pays de Galles pour rejoindre ensuite la région actuelle du Somerset. Il y a rencontré le roi Arthur. Ce dernier lui a demandé de chasser un serpent, de taille colossale, car il n'arrivait pas à s'en débarrasser. Saint Carantec l'ayant vaincu, le roi Arthur lui a donné des terres pour fonder un monastère. Des archéologues britanniques pensent avoir trouvé le cimetière de ce monastère à Carhampton.
Puis saint Carantec a repris sa pérégrination en suivant une colombe qui avait pris un copeau de bois qui tombait de son bâton alors qu'il était en train de le tailler. La colombe s'est arrêtée dans un lieu où saint Carantec a fondé une église, Crantock, du nom de Carantoc, en Cornouailles britanniques où on l'y honore encore aujourd'hui.
Saint Carantec serait probablement venu en Armorique comme peut le laisser penser la toponymie : Ranngrannog près de Plouguerneau, un vitrail de la basilique du Folgoët atteste de l'ancienneté de son culte, Carantec près de Roscoff, lieu-dit Grannog à l'île de Batz, et, comme dit plus haut, dans le Jura. Mais selon les textes, il serait retourné dans son monastère en Irlande où il serait mort.

Il est le saint patron de Carantec (Finistère) près de Saint-Pol-de-Léon (avec saint Ténénan). C'est saint Ténénan qui fit construire une première église dédiée à son ancien maître, saint Carantec, en ce lieu. Saint Carantec est encore honoré à Llangrannog et les villageois viennent de lui édifier une statue en bronze dominant la mer. Plusieurs localités du Pays de Galles portent aussi son nom.

Texte issu de Wikipédia

riok

RIOK

Sculpteur:


Vivant au VIe siècle, fils du comte Élorn, qui possédait un château sur les rives du Dourdon (fleuve côtier qui a pris par la suite le nom d'Élorn) près de La Roche-Maurice, Riok, alors âgé de deux ans, fut sauvé des griffes d'un dragon qui s'apprêtait à le dévorer par Derrien et Néventer, deux chevaliers originaires de l'île de Bretagne (Grande-Bretagne actuelle) qui rentraient de Terre Sainte en remontant ce fleuve et qui sauvèrent d'abord son père, le comte Élorn qui, désespéré, tentait de se noyer.

Pour remerciement le comte Élorn livre à la conversion sa femme et son fils Riok au christianisme, et fait construire l'église de Plounéventer.

Après la mort de sa mère, Riok se retira près de Camaret où il vécut en ermite pendant 41 ans. Saint Guénolé, abbé de Landévennec, vient l'y prier de le rejoindre en son abbaye. Il accepte et y finit ses jours en opinion de grande Sainteté.

Texte issu de Wikipédia


enora

ENORA

Sculpteur:


La légende raconte qu'Enora, la chaste épouse de Saint-Efflam, partie à sa recherche en Armorique, vit son esquif de cuir échouer dans la baie de la Vierge, retenu par les pierres en fermant l'entrée à marée descendante. Un monastère fut dès lors fondé à cet endroit. Il n'y subsistera que du 5ème au 8ème siècle et fut sans doute à l'origine d'une légende qui voulait que le Yaudet fut le premier évêché, éphémère, du Trégor. Les pierres d'une première église remontent au 11ème siècle de notre ère, sur les fondations d'un temple romain dont elle récupéra certains matériaux. Composée de deux nefs et six travées, elle subit des modifications du 13ème au 17ème siècle et sera détruite en 1855. C'est à la requête des Kerninon que la chapelle actuelle fut érigée et achevée en 1861, sur les fondations de l'ancien lieu de culte.

 Selon les légendes, Sainte Enora était soit la fille d’un roi saxon, soit une princesse galloise. Elle était si belle, qu’à sa vue, Saint Efflam (fils d’un roi d’Irlande et Saint breton du début de l ‘évangélisation) s’évanouit ! Le mariage fut célébré, mais durant la nuit de noces, quand tout le monde fut endormi, Efflam se leva et sorti sans faire de bruit…quand le jour pointa à l’horizon, il était déjà presque arrivé en Bretagne ! Enora le rejoignit et le couple se consacra à la religion jusqu’à leur mort, qu’ils connurent à la même heure.

Sainte Enora est la patronne des nourrices. La racine de ce prénom se trouve dans « Enor » qui signifie « honneur » et l’Eglise l’a assimilée au siècle dernier à Sainte Honorée.

On peut admirer des statues de Sainte Enora dans les Côtes d’Armor, plus précisément à Plestin-Les-Grèves et à Trézény.

Texte issu du site Historial du Grand Terrier


tunvesh

TUNVEZH (ou Thumette,Tunvez)

Sculpteur:


La légende veut qu'elle soit venue d'Irlande pour évangéliser l'Armorique avec son frère Nonna (aussi Nouga) et Tudy sur le bateau de granit de ce dernier au Vème siècle.
Le navire se serait échoué près de la pointe de Penmarc'h, sur l'actuelle Ile Nonna devant le quartier de Saint Pierre. Nonna y vécut en ermite plusieurs années.
Une fois débarqués, chacun s'empara d'un gros galet et le lança. Là où le galet tomberait serait
construit un ermitage (en Breton Loc : lieu sacré).
Thumette (Tunvez), la plus fluette, le lança jusqu'à Kérity, son frère Nonna jusqu'à Penmarc'h. Le
galet se trouve encore aujourd'hui à l'entrée sud de l'église. Tudy, lui, le lança si fort qu'il rebondit
cinq fois jusqu'à l'entrée de la rivière de Pont l'Abbé, jusqu'au lieu dit Loctudy.
C'est à chacun de ces endroits que Tunvez, Nonna et Tudy construisirent leur ermitage : l'église de
Kérity, celle de Penmarc'h et Loctudy.
Ste Thumette serait également apparue à un paysan qui labourait ses terres du côté de Lesplomeur.
Elle lui demanda de laisser aller ses chevaux où bon leur semblerait. Là où ils s'arrêteraient pour se
reposer serait édifiée une église. C'est l'origine de celle de Plomeur dédiée à Ste Thumette, de même
que celle de Névez bien qu'il n'y ait aucune légende rattachée à cette église. Dans cette église sont
encore exposés de nombreux ex-votos dédiés à la Sainte, témoignages de péris ou sauvés en mer.
C'est la patronne des Cap Horniers et des marins au Long Cours. Une fontaine lui est également
dédiée à Kerzoz, près de l'anse éponyme, en la commune de Moëllan sur Mer.
Cette Sainte celtique du Vème ou VIème siècle est la patronne des églises de Kérity-Penmarc'h, de
Plomeur et de Névez.. Elle est également attestée à Landudez (de Lann: lieu sacré, et de Tunvez)
Même si son prénom reste peu porté aujourd'hui, elle a toujours bénéficié d'une identité très forte en
Bretagne et particulièrement dans le village de Kérity où elle est réputée protéger le port et la baie.


konan

KONAN

Sculpteur:


Il serait né en Grande-Bretagne à la fin du IVe siècle, et passe dans les Gaules vers 384, avec son parent, le tyran Maxime, dont il sert les intérêts, serait devenu duc d'Armorique (dux bellorum, c’est-à-dire chef de guerre) et aurait gouverné pendant 26 ans, sous la dépendance des Romains, la partie de l'Armorique connue depuis sous le nom de Bretagne.
En 409, les Armoricains, s'étant soulevés, ils auraient conféré à Conan l'autorité souveraine qu'il aurait conservée jusqu'à sa mort en 421 pour la léguer à ses descendants, qui furent depuis princes puis rois et enfin ducs de Bretagne. Selon la légende il aurait pris le titre de roi et aurait résidé à Nantes, devenant le premier roi de Bretagne.

Une autre version est présentée par Breuddwyd Macsen Wledig, un des contes du Mabinogion : il aurait été chargé par Magnus Maximus de gouverner la Bretagne.
 C'est de Conan Mériadec que datent les invasions successives qui justifient le nom de Bretagne. Ce prince, qui jouissait en Grande-Bretagne d'un assez grand crédit, proposa, en 382 ou 383, à Maxime, gouverneur de l'île, de l'appuyer dans sa révolte contre l'empereur Gratien, et il lui fournit 10 000 hommes. Vainqueur et maître de plus de la moitié de l'empire d'Occident, Maxime accorda à son allié la souveraineté de la plus grande partie de l'Armorique, souveraineté que Conan sut faire reconnaître par Valentinien II et Théodose, et qu'il rendit complètement indépendante sous le faible Honorius. Dès lors affluèrent de la Grande-Bretagne et même de l'Irlande en Armorique, non seulement des soldats, des artisans, des cultivateurs, des familles entières, mais encore de saints personnages, évêques, ermites, missionnaires, qui vinrent y organiser l'administration ecclésiastique, y établir des monastères, y affirmer parmi les populations la foi chrétienne.


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