Travail du tapissier Bretagne Le crin Couleurs
LE STYLE LOUIS-PHILIPPE
1825-1845
Les dossiers peuvent être:
- droits et rectangulaires, avec la traverse supérieure légèrement incurvée vers l'arrière;
- en gondole.
Le piètement est souvent garni de roulettes.
- Les pieds avant sont soit galbés en forme de console avec la partie supérieure renflée en cuisse de grenouille, soit droits, tournés ou cannelés.
- Les pieds arrière sont à section carrée et en sabre.
-Les tabourets, en forme d'X,sont plus lourds et dépourvus d'ornementation. Moins appréciés qu' auparavant, ils tendent à disparaître durant cette période.
-Les canapés et les méridiennes jouent un rôle important: il n'y a pas de salon Louis-Philippe sans canapé ou sans méridienne.
De toutes les tailles, ce sont des meubles faciles à trouver et à intégrer dans les intérieurs actuels.
- Le canapé classique, à trois ou quatre places, ressemble à un fauteuil droit élargi. La traverse supérieure du dossier peut être lisse, mouvementée ou formée de trois dossiers accolés.
- La méridienne garde la forme adoptée sous la Restauration; les incrustations de bois clair disparaissent; les pieds assez lourds sont en large volute.
- soit droite.
- soit droite avec la traverse supérieure légèrement incurvée vers l'extérieur.
- soit gondole.
La traverse supérieure, quelle que soit sa forme, peut être soit découpée pour former une poignée, soit surmontée d'une poignée sculptée.
Les pieds arrière sont en sabre. Les pieds avant, terminés ou non par une petite volute, sont:
- soit droits, tournés en balustre avec un anneau.
- soit légèrement galbés, avec ou sans "cuisse de grenouille"
A noter: il existe un modèle de chauffeuse sans ébénisterie apparente qui ressemble au fauteuil crapaud.
-Les fauteuils sont nombreux dans les salons Louis-Philippe.
- Le fauteuil droit a un dossier plan, légèrement incurvé vers l'arrière.
-Les accotoirs à section ronde dessinent un mol enroulement qui repose sur un dé de raccordement, sculpté d'une palmette; ce dé de raccordement relie la ceinture au pied.
- Le fauteuil gondole est très fréquent; le dossier cintré, comme sous la Restauration, est continué, en pente douce, par des accotoirs qui reposent sur des supports en console.
- Le fauteuil Voltaire, apparu timidement sous la Restauration, se répand. Il conserve la silhouette cambrée qu'il avait sous la Restauration, mais les supports d'accotoirs, autrefois en cygne replié ou en volute arrondie, disparaissent au profit des consoles à la mode à l'époque Louis-Philippe.
- Le fauteuil crapaud entièrement recouvert de tissu, sans ébénisterie apparente, est une nouveauté. Le dossier est cintré et légèrement arrondi dans le haut; de hautes franges dissimulent les pieds.
- Le fauteuil à haut dossier, arrondi et garni d'une poignée dans sa traverse supérieure, fait son apparition. Le siège est vaste et profond; les accotoirs à manchettes ont des supports sinueux et légèrement sculptés qui rejoignent les pieds avant, faiblement galbés.
- La
bergère n'est
qu'une variété du fauteuil classique ou du fauteuil
gondole; ses joues pleines, son coussin de duvet la rendent confortable.
de trois dossiers accolés
